La nette recrudescence est en partie due au retrait des gardes communaux qui assuraient la sécurité dans cette région.
L’arrestation à Chorfa, 45 kilomètres à l’est de Bouira, du porte-parole d’Aqmi, rapportée par notre journal, confirme les rumeurs qui faisaient état depuis deux mois d’une présence terroriste dans la wilaya de Bouira.
Hier, dans la matinée, d’importants renforts militaires se sont dirigés au sud et à l’est de la wilaya. L’armée envisagerait de boucler les extrémités des forêts qui s’étendent depuis les limites avec la wilaya de Bordj Bou Arréridj jusqu’ à la localité de Bordj Okhriss. La nette recrudescence est en partie due au retrait des gardes communaux qui assuraient la sécurité dans cette région et qui faisaient bénéficier les forces de l’ordre de la connaissance du terrain. Après une accalmie qui aura duré plusieurs mois, la wilaya renoue avec l’activisme djihadiste.
L’explosion d’une bombe artisanale sur la voie ferrée au lieu-dit «Sonda» à la sortie Est de Bouira dans la nuit du samedi à dimanche reste un autre indice quant à ce regain des actes terroristes. Pour rappel, précisons que le dimanche 9 décembre dernier un groupe terroriste a été repoussé par le propriétaire et les enfants d’un gestionnaire d’une pompe à essence à Ahl El Ksar. Le même jour un faux barrage a été annoncé dans la localité de «Haggi» sur le CW 98 reliant Semmache à M’Chedallah dans la commune d’El Adjiba.
Ces actes succèdent à une accalmie observée depuis le mois de Ramadhan passé qui avait connu plusieurs faits. En plus d’une attaque au hebheb (mortier artisanal) qui avait visé les locaux du groupement d’intervention et de réserve de la Gendarmerie, laquelle attaque a touché le logement d’un citoyen, les hordes terroristes avaient perpétré un attentat en face du siège de la wilaya quand un brigadier de la police, originaire de Mila, a été visé et abattu.
La veille du mois de Ramadhan les services de police après une course poursuite ont arrêté trois suspects à bord d’un véhicule. La concentration des actes dans la région de l’est a, selon les initiés, une explication. Parce que acculés dans leurs ex-fiefs situés sur les hauteurs de Lakhdaria et de Kadiria, plus précisément dans les forêts entre les wilayas de Bouira, Boumerdès et Tizi Ouzou, les terroristes se seraient déplacés vers les frontières est et sud-est de la wilaya, des temoins occulaires font état de la présence de cinq terroristes aperçus dans la région de Bordj Okhriss.
La forte présence militaire hier sur l’axe Sour El Ghozlane – Bordj Okhriss laisse penser que l’armée s’apprête à mener une opération de ratissage depuis le sud de la wilaya en direction de la partie Est des forêts de Thamallahth et de Chréa dans les daïras de M’Chedallah et de Bechloul.
Ce redéploiement se veut un moyen d’éviter l’étau. En se manifestant de temps à autre comme ces derniers jours, les membres d’Aqmi et de ses ramifications veulent faire parler d’eux surtout que sur le terrain les défaites et débâcles se multiplient avec la mise hors d’état de nuire de plusieurs têtes pensantes, à l’image de l’émir Necib Tayeb alias Abderrahmane Abou Ishak Essoufi abattu au mois d’août dernier dans la région de Berriane ou Mekhfi Salah alias Cheikh Abdounacer abattu au mois de novembre entre Béjaïa et Tizi Ouzou et l’arrestation de Gasmi Salah alias Mohamed Abou Salah à Bouira. Toujours selon les spécialistes, les événements de Libye ont permis une prolifération des armes. Celles en provenance de ce pays sont rentrées par la frontière Est. Ce déplacement de ce qui reste des forces de Droukdel semble glisser vers ces zones pour se ravitailler.
La recrudescence est aussi liée au grand banditisme qui saisit chaque occasion pour tenter de semer le doute, surtout que les forces de sécurité s’attaquent avec hargne à ce fléau comme en témoignent les immenses quantités de kif saisies ces derniers jours et les grands coups dans le milieu de la pègre réalisés par les éléments de la Gendarmerie et de la Police.
L’attaque de la station d’essence d’Ahl El Ksar et les faux barrages de Semmache s’inscrivent dans une volonté de renflouer les caisses de l’organisation terroriste qui n’a plus des relais logistiques au sein de la société.
Malgré la rétention de l’information sécuritaire, tout le monde est d’avis à dire que les forces de sécurité sont décidées à mettre les gros moyens pour venir à bout de ces phalanges affiliées à Aqmi qui auraient bénéficié d’un renfort logistique à la faveur de l’instabilité connue par la Libye et le nord du Mali, surtout que les forces de sécurité disposent d’une source d’informations importantes détenues par le porte-parole et chargé de la coordination des affaires entre la Kabylie et le sud du pays, en la personne de Gasmi Salah..
Les forces de sécurité ont frappé un grand coup en arrêtant le n°2 d’Aqmi
La nette recrudescence est en partie due au retrait des gardes communaux qui assuraient la sécurité dans cette région.
L’arrestation à Chorfa, 45 kilomètres à l’est de Bouira, du porte-parole d’Aqmi, rapportée par notre journal, confirme les rumeurs qui faisaient état depuis deux mois d’une présence terroriste dans la wilaya de Bouira.
Hier, dans la matinée, d’importants renforts militaires se sont dirigés au sud et à l’est de la wilaya. L’armée envisagerait de boucler les extrémités des forêts qui s’étendent depuis les limites avec la wilaya de Bordj Bou Arréridj jusqu’ à la localité de Bordj Okhriss. La nette recrudescence est en partie due au retrait des gardes communaux qui assuraient la sécurité dans cette région et qui faisaient bénéficier les forces de l’ordre de la connaissance du terrain. Après une accalmie qui aura duré plusieurs mois, la wilaya renoue avec l’activisme djihadiste.
L’explosion d’une bombe artisanale sur la voie ferrée au lieu-dit «Sonda» à la sortie Est de Bouira dans la nuit du samedi à dimanche reste un autre indice quant à ce regain des actes terroristes. Pour rappel, précisons que le dimanche 9 décembre dernier un groupe terroriste a été repoussé par le propriétaire et les enfants d’un gestionnaire d’une pompe à essence à Ahl El Ksar. Le même jour un faux barrage a été annoncé dans la localité de «Haggi» sur le CW 98 reliant Semmache à M’Chedallah dans la commune d’El Adjiba.
Ces actes succèdent à une accalmie observée depuis le mois de Ramadhan passé qui avait connu plusieurs faits. En plus d’une attaque au hebheb (mortier artisanal) qui avait visé les locaux du groupement d’intervention et de réserve de la Gendarmerie, laquelle attaque a touché le logement d’un citoyen, les hordes terroristes avaient perpétré un attentat en face du siège de la wilaya quand un brigadier de la police, originaire de Mila, a été visé et abattu.
La veille du mois de Ramadhan les services de police après une course poursuite ont arrêté trois suspects à bord d’un véhicule. La concentration des actes dans la région de l’est a, selon les initiés, une explication. Parce que acculés dans leurs ex-fiefs situés sur les hauteurs de Lakhdaria et de Kadiria, plus précisément dans les forêts entre les wilayas de Bouira, Boumerdès et Tizi Ouzou, les terroristes se seraient déplacés vers les frontières est et sud-est de la wilaya, des temoins occulaires font état de la présence de cinq terroristes aperçus dans la région de Bordj Okhriss.
La forte présence militaire hier sur l’axe Sour El Ghozlane – Bordj Okhriss laisse penser que l’armée s’apprête à mener une opération de ratissage depuis le sud de la wilaya en direction de la partie Est des forêts de Thamallahth et de Chréa dans les daïras de M’Chedallah et de Bechloul.
Ce redéploiement se veut un moyen d’éviter l’étau. En se manifestant de temps à autre comme ces derniers jours, les membres d’Aqmi et de ses ramifications veulent faire parler d’eux surtout que sur le terrain les défaites et débâcles se multiplient avec la mise hors d’état de nuire de plusieurs têtes pensantes, à l’image de l’émir Necib Tayeb alias Abderrahmane Abou Ishak Essoufi abattu au mois d’août dernier dans la région de Berriane ou Mekhfi Salah alias Cheikh Abdounacer abattu au mois de novembre entre Béjaïa et Tizi Ouzou et l’arrestation de Gasmi Salah alias Mohamed Abou Salah à Bouira. Toujours selon les spécialistes, les événements de Libye ont permis une prolifération des armes. Celles en provenance de ce pays sont rentrées par la frontière Est. Ce déplacement de ce qui reste des forces de Droukdel semble glisser vers ces zones pour se ravitailler.
La recrudescence est aussi liée au grand banditisme qui saisit chaque occasion pour tenter de semer le doute, surtout que les forces de sécurité s’attaquent avec hargne à ce fléau comme en témoignent les immenses quantités de kif saisies ces derniers jours et les grands coups dans le milieu de la pègre réalisés par les éléments de la Gendarmerie et de la Police.
L’attaque de la station d’essence d’Ahl El Ksar et les faux barrages de Semmache s’inscrivent dans une volonté de renflouer les caisses de l’organisation terroriste qui n’a plus des relais logistiques au sein de la société.
Malgré la rétention de l’information sécuritaire, tout le monde est d’avis à dire que les forces de sécurité sont décidées à mettre les gros moyens pour venir à bout de ces phalanges affiliées à Aqmi qui auraient bénéficié d’un renfort logistique à la faveur de l’instabilité connue par la Libye et le nord du Mali, surtout que les forces de sécurité disposent d’une source d’informations importantes détenues par le porte-parole et chargé de la coordination des affaires entre la Kabylie et le sud du pays, en la personne de Gasmi Salah..