Situation économique de l’Algérie : Le FMI livre ses prévisions

Situation économique de l’Algérie : Le FMI livre ses prévisions

Depuis le début de l’année en cours, les prix du pétrole ont enregistré une nette augmentation. Avec le baril du Brent qui oscille actuellement entre 60 et 66 dollars, serait-il suffisant pour rééquilibrer le budget de l’Algérie ?

Si le baril du Brent, référence du prix du pétrole algérien, a pu gagner ces derniers mois quelques dollars, en passant de mois de 50 dollars à plus de 60, cela est loin d’être suffisant pour que l’Algérie puisse rééquilibrer son budget pour l’année 2021. En tout cas, si l’on se réfère aux prévisions du Fond monétaire international FMI.

Aussi relative soit-elle, notamment si ça pourra durer dans le temps, la hausse des cours du pétrole constitue une bouffée d’oxygène pour l’Algérie. Cependant, le FMI préconise un cours du Brent à hauteur de 169 dollars le baril pour que l’Algérie puisse rééquilibrer son budget en 2021.

Selon le rapport cité ce lundi par le quotidien Liberté, l’équilibre des comptes extérieurs nécessite également pour le cours de cette année, un prix de 87,7 dollars le baril.

Les cours du Sahara Blend en progression

Ceci dit, il convient de noter que le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a fait état de progression des cours du brut algérien, le Sahara Blend durant le mois de mars écoulé.

Le baril du Sahara Blend a progressé de 3,38 dollars soit une hausse de 5,4% durant le mois de mars par rapport au mois de février pour s’établir à 65,76 dollars. Selon le rapport de l’Opep rapporté par l’APS, la moyenne mensuelle des prix du brut algérien est donc passée de 62,38 dollars/baril en février dernier à 65,76 dollars en mars.

Ainsi, le baril du brut algérien a été classé le troisième brut le plus cher durant le mois de mars, après l’Angolais Girassol avec 66,04 dollars le baril et le Guinéen équatorial Zafiro avec 65,99 dollars le baril.

Il convient également de noter que le prix du Sahara Blend est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.