Dans une interview accordée au journal ivoirien Le Soleil, dans sa version électronique, le président de la Fédération burkinabè de football, Sita Sangaré, a évoqué le match retour des barrages qualificatifs pour le Mondial-2014 face à l’Algérie prévu pour le 19 novembre prochain au stade Mustapha-Tchaker de Blida.
Le patron du football burkinabé demeure toujours aussi confiant et assure que son équipe peut décrocher sa qualification en Algérie même, surtout après l’avantage pris au match aller, avec cette victoire (3-2) acquise en fin de match : «Ce que moi je retiens, c’est que nous avons gagné lors du premier match à Ouaga (3-2) qui n’est pas décisif. Je le dis d’ailleurs depuis le tirage au sort, nous nous étions préparés pour remporter ce premier match. Maintenant, il reste le second qui, lui, sera décisif. Nous espérons, avec l’aide de Dieu, avoir la joie de nous qualifier.»
«Nous sommes optimistes pour ce match retour»
Même s’il reconnaît que l’Algérie part quelque peu avec les faveurs des pronostics, Sangaré affirme toutefois que le Burkina Faso, malgré sa neuvième position au classement africain, dispose des armes qui lui permettront de franchir ce cap ultime des éliminatoires et accéder pour la première fois de l’histoire du pays à une Coupe du monde : «Nous sommes relativement optimistes. Car, c’est l’Algérie qui est favorite parce qu’elle est 3e en Afrique, alors que nous ne sommes que
9e. Elle a donc la faveur des pronostics. Mais nous avons une petite longueur d’avance sur elle grâce à notre victoire à Ouaga.»
«C’est en s’unissant qu’on a fait sortir le football burkinabè du marasme»
Enfin, Sita Sangaré a avoué que l’union de tous les acteurs du football burkinabè a fait évoluer ce sport dans le pays et permis à la sélection de retrouver une certaine valeur, jamais acquise auparavant. «En fait, il n’y a rien de particulier. Tous les acteurs du football burkinabè avaient conscience qu’il y avait des problèmes à solutionner. Ensemble, nous avons fait le diagnostic et cherché à voir comment sortir la tête de l’eau. C’est un long processus, mais notre objectif est de revenir sur le bon chemin», a-t-il dit, avant d’ajouter : «Le football est une discipline collective. Donc, c’est ensemble qu’on peut trouver les solutions, sur le terrain comme en dehors. Il n’y a pas de messie capable de régler tous les problèmes tout seul.»