A.El Abci

Selon leur représentante, Mme Sabrina, « nous avons droit à des logements neufs et décents et nous ne cesserons de le faire valoir, ici même, sinon nous sommes capables de porter notre dossier aux ministères de l’Habitat et de l’Intérieur, à Alger, et de nous y plaindre. On nous dit, poursuit-elle, que notre cas sera étudié une fois qu’on aura terminé avec le recasement de ceux qui ont les fameuses décisions de pré-affectation. Autrement dit, s’exclame-t-elle, nous qui avons déposé nos demandes de logements dans les années 1990 et même avant, récépissé de l’APC faisant foi, nous devons attendre que le problème de tous ceux qui l’ont fait bien après soit résolu pour qu’on daigne enfin étudier notre cas », dit-elle. Et de rappeler que les autorités locales, et à leur tête le wali, se sont toujours vantées d’accorder la priorité aux demandes les plus anciennes, « mais là c’est apparemment le contraire qui s’est fait. Nous réclamons de voir nos noms figurer dans la prochaine liste à afficher. Et c’est là le moins qu’on puisse exiger, pour nous, et c’est aussi là le minimum que la wilaya puisse faire pour se racheter de sa faute à notre égard», ajoute-t-elle.
Par ailleurs, ceux ayant déposé des recours après le relogement des habitants de Aouinet El Foul, de la cité Emir Abdelkader et la rue de Roumanie, notamment, se sont rassemblés devant le siège de la daïra s’inquiétant de ce qui est advenu de leurs dossiers, déposés depuis 2013 pour ce qui est des cas de cette dernière rue. Les protestataires font savoir qu’ils sont près d’une cinquantaine de familles qui s’interrogent sur tout ce temps passé sans qu’ils soient fixés sur leurs cas. « A chaque fois, affirment-ils, on nous dit c’est pour la semaine ou le mois prochain, nous invitant à plus de patience et cela depuis 2013 », soutiennent les concernés.
Les protestataires devant le cabinet du wali comme ceux devant la daïra se sont dispersés sans avoir été reçus pour cause d’absence des deux responsables.