Sit-In de travailleurs d’Air Algérie devant le siège de la direction générale «Non à la hogra, oui au droit au travail»

Sit-In de travailleurs d’Air Algérie devant le siège de la direction générale «Non à la hogra, oui au droit au travail»
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Un sit-in a été observé hier par des dizaines de contractuels de la compagnie aérienne Air Algérie, de l’aéroport international Houari-Boumediene à Alger et celui de Annaba, devant le siège de la direction générale.

Parmi les contestataires, des éléments du SSPS (filiale de sécurité relevant du ministère des Transports). Les travailleurs, munis de pancartes, semblent décidés à obtenir satisfaction de leurs revendications. Un employé de l’aéroport Houari-Boumediene nous dira avoir exercé pendant 6 ans en tant que contractuel avant d’être prié de quitter son emploi. Un représentant des travailleurs explique :

«Nous étions, environ 197 personnes relevant du SSPS, exerçant en tant que tels depuis 1997 à l’aéroport Houari-Boumediene jusqu’à l’année 2008, année durant laquelle on nous avait signifié la fin de notre mission. Nous avons travaillé avec des contrats renouvelés, et pour défendre nos droits d’intégration à Air Algérie, nous étions un groupe de 48 personnes à avoir rencontré l’ancien P-DG, M. Bouabdallah, le secrétaire général et l’ex-directeur des ressources humaines qui nous ont promis que nous allions être vite intégrés à la compagnie.

Depuis, il n’y a jamais eu de concrétisation de la promesse et nous sommes restés au chômage pendant ce temps. Aujourd’hui, nous sommes décidés à obtenir satisfaction de notre revendication, d’autant plus qu’on nous a même fait signer un PV d’installation avant que la liste ne change», poursuit-il. Il explique que la SSPS est une filiale relevant du ministère des Transports et que lui et nombre de ses collègues étaient affectés à Air Algérie avant qu’il ne soit mis un terme à leurs contrats de travail.

Nombre d’autres employés à Air Algérie (agents de nettoiement, bagagistes et autres), venus de Annaba, participaient au sit-in. «Moi, par exemple, je travaille depuis 1992 avec contrats à l’aéroport de Annaba et je n’ai jamais été titularisé». Nombre d’autres dénoncent le fait que l’on aurait fait signer «des contrats de trois mois, et même de deux. Malgré tout ça, ils nous ont mis à la porte. Nous sommes là depuis dix jours, passant la nuit à la belle étoile», selon l’un des contestataires.

Par Mounir Ab