L’esplanade jouxtant le siège de la commune d’Ouargla a abrité ce jeudi un sit-in observé par des dizaines de jeunes chômeurs pour dénoncer les récents actes de violence et de saccage d’institutions, publiques et privées, au chef lieu de la wilaya.
Selon ses initiateurs, le rassemblement pacifique “se veut une réponse à la campagne tendancieuse voulant leur imputer la responsabilité des émeutes qu’a connues la ville dernièrement”.
Le communiqué diffusé par les organisateurs de ce sit-in précise que l’action vise à “apporter une réponse aux questionnements des gens sur les évènements précités”, et à “rappeler aux pouvoirs publics leurs engagements concernant le volet de l’emploi et de l’instruction du Premier ministre sur le dossier non encore mise en œuvre”.
Ils condamnent aussi, à travers ce communiqué, “toute forme de violence et de saccage, incendie et pillage des institutions, publiques et privées”, à Ouargla, et se démarquent de ces “agissements montés par certaines parties pour empêcher l’adhésion autour des revendications des jeunes”.
Le même document signale, en outre, que les troubles qu’a connus la ville de Ouargla “étaient liés avant tout à une liste de logements sociaux, et que d’autres wilayas du pays ont connu des évènements similaires en rapport avec des attributions de logements”.
En plus d’appeler à faire prévaloir la sagesse et à ne pas se laisser entraîner dans la violence, et de réaffirmer le caractère pacifique du mouvement de protestation des jeunes de la région, le texte comporte un appel au wali de Ouargla l’invitant à “ouvrir des canaux de dialogue avec les représentants des jeunes chômeurs”. Le sit-in a ensuite pris fin dans le calme et les jeunes protestataires se sont dispersés spontanément