Parmi les priorités assignées à ce projet, de l’autonomisation des jeunes et la réduction de la fuite des cerveaux à travers l’amélioration de l’accès des jeunes au premier emploi».
Dans le cadre de la coopération stratégique entre l’Algérie et le système des Nations unies 2012-2014, un projet au profit des jeunes Algériens a été signé, jeudi, par les départements des Affaires étrangères, du Travail, de l’emploi avec le Programme des Nations unies pour le développement.
Intitulé «Appui à l’accès des jeunes au premier emploi», ce projet est doté «d’une enveloppe financière globale de 860 000 dollars, avec un financement du gouvernement japonais à concurrence de 500 000 dollars», a fait savoir un communiqué des Affaires étrangères. Cette coopération stratégique, en cours de mise en œuvre, vise à maintenir la dynamique de développement.
De l’avis de tous les observateurs, elle se présente comme une nouvelle étape pour la consolidation et l’extension qualitatives des progrès enregistrés. En resituant l’entreprise au cœur du développe- ment et comme source principale de création de richesses et d’emplois décents, il s’agira, lit-on dans le site du PNUD, «de libérer les initiatives par l’assainissement et l’amélioration significative du climat des affaires et de l’investissement».
Aussi, la coopération «donne en particulier une grande priorité à la valorisation des capacités productives et du potentiel économique du pays, dans une démarche de sécurisation de l’avenir».
Quant au projet signé jeudi, le communiqué du MAE précise qu’il «est d’une durée de 12 mois.» Parmi les priorités assignées à ce projet, le document relève, notamment, «l’amélioration de l’autonomisation des jeunes et la réduction de la fuite des cerveaux à travers l’amélioration de l’accès des jeunes au premier emploi».
En effet, cet exode des têtes pensantes est devenu une des préoccupations du gouvernement. Outre le préjudice financier, ce phénomène à un impact négatif sur nombre de secteurs qui ont été «dégarnis» d’une bonne partie de leur encadrement.
Plus loin, le communiqué relève que les trois signataires du projet comptent «prendre en charge totalement ou partiellement la rémunération du travail des jeunes selon une formule de préemploi/stage dans des établissements et entreprises ciblés». Parmi les autres objectifs de ce projet, la diplomatie algérienne cite la préparation des jeunes «à s’insérer dans le monde du travail par la mise à la disposition des bénéficiaires de formules à même de renforcer leurs capacités à avoir un emploi.»
Riche dans son contenu, le projet «prévoit la mise en relation des jeunes diplômés sélectionnés selon les critères préalablement définis avec des établissements et entreprises adhé- rant au mécanisme et implantés au niveau des wilayas pilotes», a indiqué la même source.
Ainsi, les jeunes pourront acquérir une première expérience professionnelle de qualité et obtenir un emploi répondant au mieux à leurs aspirations. Dans le même ordre d’idées, ce nouveau projet d’envergure aura, souligne le communiqué, comme but le renfor- cement «des capacités des structures d’accueil par un apport de compétences.
Fouad IRNATENE