Ce partenariat permettra de substituer 10 millions d’euros d’importation au profit de la production nationale et, ainsi, réduire les dépenses en devises de 12,5 millions d’euros à 2,5 millions d’euros.
Le groupe pharmaceutique allemand, Merck, a procédé, mercredi soir, à Alger, à la signature d’une déclaration commune avec le laboratoire algérien Novapharm en vue de la concrétisation du projet de joint-venture. Cette joint-venture s’inscrit dans le cadre de la production prochaine de médicaments en Algérie, destinés au traitement du diabète et de l’hypertension artérielle et répond ainsi aux orientations gouvernementales consistant à accroître de 70% la production pharmaceutique locale, à l’échéance 2016. Outre la contribution au développement du tissu industriel pharmaceutique local, ce partenariat permettra de substituer 10 millions d’euros d’importation au profit de la production nationale et, ainsi, réduire les dépenses en devises de 12,5 millions d’euros à 2,5 millions d’euros. “La signature de cette déclaration commune avec notre partenaire algérien Novapharm symbolise de manière concrète notre engagement en Algérie depuis bientôt 15 ans. À travers cet investissement majeur, nous souhaitons répondre aux besoins croissants du marché algérien en matière de traitement du diabète et de l’hypertension artérielle, et ce, grâce à la production de nombreux médicaments au niveau local”, a déclaré le Dr Karim Bendhaou, président de Merck NW Africa à l’issue de la signature de l’accord de partenariat. Cette unité industrielle offrira une capacité de production et de distribution de 300 millions de comprimés par an. Elle est installée au sein de l’usine de Novapharm à Bou-Ismaïl, dans la wilaya de Tipasa. La production sera lancée au cours du 4e trimestre 2013. “Cette démarche a été rendue possible grâce à l’implication de l’ensemble de nos collaborateurs algériens. Nous sommes fiers de pouvoir mener ce projet avec nos équipes locales, pharmaciens, ingénieurs et techniciens. À travers cette joint-venture, nous espérons contribuer au développement du secteur pharmaceutique national”, a expliqué M. Yacine Benamara, directeur général de Novapharm. “Cet investissement traduit également notre volonté de contribuer au transfert de technologie et de savoir-faire et générerait également plus de 150 emplois qualifiés en Algérie”, a ajouté le Dr Bendhaou.
À noter que ce projet bénéficie du soutien du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), notamment à travers la mise en place des qualifications.
D. S