Sidi Saïd et Haddad sur la même longueur d’onde

Sidi Saïd et Haddad sur la même longueur d’onde

Le FCE considère l’exportation hors hydrocarbures comme véritable panacée pour l’économie du pays. Elle est une priorité de tout premier ordre.

Le secrétaire général de l’Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd a mis l’accent sur la nécessité de la «défonctionnarisation» de l’économie nationale lors de la tripartite qui s’est déroulée hier à Annaba. Pour ce faire, le numéro un de la Centrale syndicale a été clair. «Aujourd’hui, il est plus que nécessaire de défonctionnariser l’économie nationale, de libérer l’initiative et de restituer ses lettres de noblesse à l’entreprise et à son manager», affirme-t-il.

Le secrétaire général de l’Ugta focalise son attention sur l’urgence de libérer l’investissement et l’initiative économique pour qu’elle soit compétitive en affirmant qu’il faut asseoir «la souveraineté nationale en termes économiques à travers la libération de l’investissement». M.Sidi Saïd a estimé que le tutorat doit «accompagner et non se substituer à l’entreprise», appelant, dans ce sens, à un «épanouissement de l’investissement sans contraintes, conformément aux orientations des pouvoirs publics», a-t-il dit.

Abdelmadjid Sidi Saïd croit fort que le défi réside dans la relance du tissu industriel susceptible de booster l’économie nationale. Pour ainsi dire, le patron de l’Ugta mise sur «la construction d’un véritable tissu industriel basé sur une coopération permanente entre les différents intervenants concernés par ce dossier», précise-t-il. Lors de son intervention, le secrétaire général de l’Ugta a exhorté le gouvernement et le patronat à faire en sorte qu’il y ait l’adhésion et «la mobilisation de l’ensemble des acteurs pour dynamiser l’industrie nationale selon une vision productive de richesse et d’emplois», note-t-il. De son côté, le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE).

Ali Haddad, considère cette réunion comme «une volonté des pouvoirs publics et des partenaires économiques et sociaux de perpétuer le débat qui nous permet de progresser dans nos réflexions et de renouveler nos analyses, afin de percevoir correctement les enjeux liés à la poursuite du développement de notre économie, de sa diversification et de son émergence», précise-t-il.Pour le président du FCE, la tripartite doit faire «évoluer notre vision du capitalisme national intègre et du partenariat étranger équitable… et accepter plus aisément les réformes nécessaires pour l’amélioration des conditions d’investissement dans notre pays», affirme-t-il.

Quant au partenariat économique et social, le président du FCE insiste sur l’adhésion du Forum des chefs d’entreprise «à la politique économique qui, en totale adéquation avec la démarche, consiste à réagir vigoureusement à la conjoncture que traverse notre pays», et d’ajouter que: «nous soutenons le patriotisme économique et nous le revendiquons. Nous défendons à ce titre la règle des 51/49% qui en est l’expression première, parce qu’elle est de nature à consolider le secteur public et le secteur privé producteurs», tonne-t-il

Le FCE considère l’exportation hors hydrocarbures comme véritable panacée pour l’économie du pays. Elle est une priorité de tout premier ordre.