Sidi Saïd défend le général Khaled Nezzar

Sidi Saïd défend le général Khaled Nezzar

Abdelmadjid Sidi Saïd était lundi l’invité de marque de Louisa Hanoun, en clôture de l’université du Parti des Travailleurs à Blida. Une tribune pour le patron de l’UGTA qui fera un large survol des questions qui agitent la scène politique et sociale. Sidi Saïd parlera d’abord de l’affaire du général Nezzar en lui exprimant sa solidarité et celle des travailleurs.

« A travers ces poursuites, la justice suisse a voulu porter atteinte à notre intégrité et ce, en menaçant un ex-haut responsable algérien et plus précisément un ancien ministre du gouvernement algérien en retraite », dit-il. Puis de renchérir en avertissant qu’en sa qualité de secrétaire général de l’UGTA, il « ne tolérera jamais qu’un pays étranger nous impose son orientation » .

Sidi Saïd rafraîchira la mémoire de l’assistance en revenant sur « la décennie noire »et le rôle de l’armée aux côtés d’autres forces patriotiques pour sauvegarder la république.

Pour Abdelmadjid Sidi Saïd, le général Khaled Nezzar fait partie de ceux qui ont pris leurs responsabilités historiques, au moment où l’Algérie était menacé dans ses fondements. Raison pour laquelle, il appelle les Algériens à rejeter les décisions de la justice suisse inspirées par les partisans du « qui tue qui ».

En fait, la montée au créneau de Sidi Saïd en faveur de l’ex-homme fort de la grande muette intervient après le plaidoyer de Farouk K’Sentini et de Leïla Aslaoui en faveur du général Nezzar.

Le patron de l’UGTA abordera longuement la situation de l’économie du pays en se faisant l’avocat d’un secteur public comme moteur de croissance du pays, dans le but d’assurer la stabilité du pays. Le patron de l’UGTA dénonce aussi les importations tous azimuts qui se font au détriment de la production nationale aujourd’hui menacée.

« Chaque année, nous consacrons des milliards de dollars à importer n’importe quoi. Pas moins de trois milliards de dollars ont été dépensés rien que pour les produits alimentaires sans parler de l’importation des véhicules. Nous ne sommes pas contre le fait que les Algériens achètent  un véhicule mais nous voulons que ce véhicule soit produit chez nous avec une main-d’œuvre algérienne », déplore t-il en appelant à consommer algérien.

« Si nous sommes arrivés à protéger notre politique nationale contre l’ingérence, nous pouvons également sauvegarder notre économie nationale », martèle le patron de l’UGTA qui rappelle les 142 mesures proposées au gouvernement, pour la réhabilitation de l’industrie et les 142 recommandations en collaboration avec le CNES pour préserver le pouvoir d’achat des Algériens.

Tout comme il a parlé du dossier relatif à la réhabilitation des entreprises publiques déstructurées en rendant grâce au président Bouteflika.