Sidi Saïd : 456 entreprises publiques sauvées de la faillite

Sidi Saïd : 456 entreprises publiques sauvées de la faillite
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En attendant que le privé national daigne sortir de sa coquille et se mette à créer de la richesse et des emplois, l’Etat reste à ce jour le plus grand investisseur en Algérie.

Pour faire face au chômage et, surtout, sauver les postes d’emplois existants, les pouvoirs publics n’ont d’autres choix actuellement que de renflouer les caisses des entreprises en difficulté.



C’est ainsi que le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, a annoncé mercredi que près de 460 entreprises publiques sur un millier ont pu être sauvées par l’Etat, préservant près d’un million d’emplois. « Il y a jusqu’à maintenant 456 entreprises publiques qui sont sauvées de la faillite sur un total de 950 à 1.000 sociétés », a-t-il déclaré à la presse en marge de l’ouverture du 2ème salon des industries manufacturières  » Manufac 2011 « .

Ce n’est pas tout. D’autres sociétés bénéficieront de mesures d’aide de l’Etat prochainement. Le but : les rendre plus performantes et donc plus aptes à faire face à la concurrence. M. Sidi Saïd apprendra à ce propos qu’une enveloppe financière de près de 1.232 milliards de DA a été consacrée à l’assainissement financier et la mise à niveau de ces entreprises. « Le souci du gouvernement et des organisations patronales est de promouvoir l’entreprise algérienne créatrice de richesse et d’emplois », a-t-il souligné.

LG Algérie

« Nous avons les ressources financières, les compétences et toutes les capacités pour nous situer dans une phase de vainqueurs », a assuré le patron de l’UGTA. Dans ce contexte, Abdelmadjid Sidi Said a particulièrement plaidé pour « la réhabilitation de l’outil national de production et l’établissement de partenariats entre les entreprises publiques et privés ».

A rappeler que de leur coté, les organisations patronales – qui viennent de bénéficier d’une batterie de mesures d’encouragement – se sont engagées, lors de la dernière tripartite, à créer 150.000 nouveaux emplois. Espérons qu’il ne s’agit pas là uniquement de paroles jetées en l’air.