Sidi Chahmi: La situation ne cesse d’empirer à la Cité des 100 logements OPGI, Une catastrophe qui n’inquiète personne

Sidi Chahmi: La situation ne cesse d’empirer à la Cité des 100 logements OPGI, Une catastrophe qui n’inquiète personne

Des eaux usées stagnantes, des gravats jonchant le sol, des rats, des cafards, des essaims de moustiques et des odeurs nauséabondes, telle est la triste situation de la cité des 100 logements OPGI située derrière le siège de la sûreté urbaine, à cent mètres de la mairie de Sidi Chahmi.

En effet, au niveau du vide sanitaire de la cité des 100 logements en question, lequel occupe une importante surface ouverte et donnant sur la rue, la situation est catastrophique au sens propre du mot, elle présente même une menace pour la santé des habitants de cette cité, les eaux usées qui s’écoulent des vétustes tuyaux d’évacuation se déversent quotidiennement et continuellement à flots, stagnant sur la plateforme du vide sanitaire en dégageant de mauvaises odeurs.

Elles engendrent aussi la prolifération de rats et de moustiques et fragilisent également l’ensemble des piliers de l’imposant bâtiment.

S’ajoute à cette déplorable situation, le manque de civisme de certains habitants qui ne se gênent nullement pour jeter dans la plateforme en question des gravats résultant des travaux d’aménagement de leurs habitations.

Cette situation dure depuis plusieurs années et personne ne s’en inquiète, ce qui fait dire à un habitant que cette cité est complètement délaissée «Nous ne sommes que des locataires, l’entretien de ce vide sanitaire qui est totalement délaissé revient au service de l’OPGI, nous avons fait plusieurs réclamations mais en vain, en plus, ce vide sanitaire est en principe fait pour abriter des locaux commerciaux, c’est une véritable perte pour cet organisme de gestion», révèle cette personne.

D’autres habitants ont expliqué avoir nettoyé cet endroit plusieurs fois, malheureusement la tuyauterie fuit de partout et même les caniveaux sont complètement bouchés «Notre santé est menacée par ces eaux stagnantes sous nos appartements, ce n’est pas une vie que nous menons, c’est plutôt un enfer au vu de cette situation, je dirai qu’il s’agit d’un laisser-aller et il nous semble que nous ne sommes même pas considérés comme des êtres humains, ça nous fait rire lorsque nous entendons parler de prévention et de lutte contre telle ou telle maladie à transmission hydrique ou contre celles qui se transmettent par les moustiques ou par les rats, alors que sous nos appartements, c’est la catastrophe», expliquent nos interlocuteurs.

A.Bekhaitia