Sidi-Bel-Abbès: Peine capitale pour le meurtrier de son grand-père

Sidi-Bel-Abbès: Peine capitale pour le meurtrier de son grand-père

Sidi-Bel-Abbès ne s’est pas encore remise de la terrible nouvelle de la mort tragique d’un octogénaire en août dernier et l’accusé n’est autre que le petit-fils et son complice. Ces 2 derniers ont dernièrement comparu devant la cour criminelle de Sidi-Bel-Abbès pour répondre de leurs actes.

Quelles que soient les circonstances de cette mort, le tribunal criminel a condamné à hauteur des faits commis sur la personne d’un paisible grand-père dont le tort est d’avoir ce jour-là en sa possession la recette de la vente de ses ovins qui s’élève à 820 000 DA, en prononçant la peine capitale pour l’auteur principal et son complice. Ils ont été accusés de séquestration, de violence physique ayant entraîné la mort.

La genèse de cette sordide affaire remonte à août 2016, lorsque le vieillard qui se trouvait seul en son domicile à Zerouala alors que sa famille s’était rendue à un mariage à Sidi-Bel-Abbès, fut surpris par des bruits suspects dans la maison et il aperçut son petit-fils et son complice en train de fouiller pour retrouver la caisse contenant la recette de la vente des ovins. Réalisant que le grand-père s’était réveillé, ils tentent de le maîtriser en le rouant de coups avant de lui obstruer les voies respiratoires et de prendre la fuite avec l’argent.

La victime fut découverte par un autre petit-fils qui donna l’alerte. Malgré son transfert vers les UMC du CHU de Sidi-Bel-Abbès, la victime n’a pas survécu à ces violences et rendra l’âme quelques instants après son admission. Les 2 accusés furent arrêtés.

Pour sa défense, le petit-fils déclarera «je n’avais pas l’intention de le tuer», tente-t-il de convaincre les jurés.

Mais l’avocat du ministère public ne l’entend pas de cette oreille, car, faire violence sur ascendant est déjà repressible par la loi, et quand elle mène à la mort, l’acte inqualifiable est encore plus grave. Il requiert la peine de mort. 

Après délibérations, le verdict tombe, les 2 accusés écopent de la peine capitale.

Le centre anticancer opérationnel en septembre

Le CAC (Centre anticancéreux), qui s’appellera désormais Centre de lutte contre le cancer de Sidi-Bel-Abbès, prendra en charge son premier malade la première quinzaine de septembre prochain. telle est la déclaration de M. Hasbellaoui Mokhtar, ministre de la Santé, venu s’enquérir de l’avancement des travaux de la finalisation et des équipements du centre.

Dans la journée de dimanche, le ministre a effectué une visite de travail et d’inspection à Sidi-Bel-Abbès pour évaluer l’avancement des projets très importants, à savoir celui du CAC (Centre anticancéreux) tant attendu par les malades de l’Ouest et d’un autre projet celui de l’hôpital de Tabia. En ce qui concerne le CAC en matière de finalisation et dotation en équipements, celui-ci a atteint un taux d’avancement de 96%, ce qui a suscité la satisfaction de l’hôte de la Mekerra.

Le CAC a été doté d’équipements de haute technologie très sophistiqués et son démariage impute à la formation du personnel en matière de manipulation. Le ministre a alors instruit la directrice de la santé pour autoriser la formation des équipes médicales en charge de la manipulation des équipements. M. Hasbellaoui a évoqué avec insistance l’installation des comités de concertation pluridisciplinaires qui auront en charge de statuer sur le cas du malade, d’établir des diagnostics précoces pour une prise en charge efficace et réelle du malade.

Donc, durant la première quinzaine de septembre prochain, le CAC sera opérationnel mais il ne fonctionnera qu’avec 2 services à savoir celui de la radiothérapie et celui de l’oncologie. La directrice de la santé a demandé une réévaluation financière des travaux de finalisation et d’acquisition d’équipements d’accompagnement à hauteur de 140 millions de centimes, une demande qui a aussitôt eu l’aval du ministre. Le ministre s’est rendu ensuite dans la localité de Tabia où il a inauguré un hôpital de 60 lits.

Le projet qui a été confié à une entreprise algérienne a été livré en 15 mois. Le ministre a visité ses différents services (médecine interne, chirurgie générale, pédiatrie mammographie et scanner). Il a promis d’y revenir pour s’enquérir si l’hôpital et ses services ont répondu à l’attente des citoyens.

Le CAC sera ouvert en septembre prochain au grand soulagement des malades de la wilaya et des wilayas limitrophes. Ses équipements de haute technologie contribueront à lutter contre cette maladie insidieuse dont le nombre de cas prend une allure inquiétante hélas.