Le coup d’envoi de la 6e édition du Festival international des danses populaires a été donné dans une ambiance multicolore, dimanche en soirée au théâtre de Verdure de Sidi Bel-Abbès.
Les spectacles animés à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de cette manifestation, en présence de la représentante du ministère de la Culture, de l’ ambassadeur de la Croatie et du consul général du Maroc en Algérie, se sont déclinés en un hymne à l’interculturalité chanté et dansé par les différentes troupes participantes.
Plusieurs pays sont représentés à cette rencontre aux côtés de l’Algérie, dont la Palestine comme invitée d’honneur, le Portugal, la Tunisie, le Soudan, la Syrie, le Maroc, l’Espagne, la Croatie, la Jordanie, la Géorgie, la Hongrie, la Pologne et la Côte-d’Ivoire.
Cette édition se poursuivra cinq jours durant avec, au menu, divers spectacles reflétant la beauté et l’originalité des arts chorégraphiques de chaque pays.
Le public qui a assisté en nombre à la cérémonie inaugurale a été d’ores et déjà mis en appétit, à en juger par son admiration devant les premières parades exécutées par les ballets à cette occasion.
Une exposition d’artisanat mettant en valeur la richesse et la diversité des produits algériens, est aussi programmée au Jardin public de Sidi Bel-Abbès. Un jury composé de spécialistes algériens et étrangers en chorégraphie a été désigné pour sélectionner la troupe qui se verra décerner le Prix de la meilleure représentation intégrée.
Des visites guidées sont programmées au profit des hôtes de la capitale de la Mékerra qui se produiront, en outre, à Mascara, Oran, Mostaganem, Saïda et Aïn- Témouchent.
Cet événement offre l’opportunité aux troupes locales de faire valoir leur talent en donnant une image digne de la dimension culturelle et artistique du pays, ont souligné les organisateurs.
La troupe palestinienne “El-Assaïl” de Ramallah séduit le public
Invitée d’honneur du Festival international des danses populaires de Sidi Bel-Abbès (11-15 juillet), la Palestine est représentée à cette manifestation par la troupe « El-Assaïl » de Ramallah.
Cette troupe qui a séduit le public par sa prestation dimanche en soirée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, participe pour la première fois à cette manifestation vitrine des arts et des danses folkloriques de différents pays. « El-Assaïl » s’était déjà illustrée en Algérie, comme lors du Festival arabe de Djémila (Sétif) en 2009 et de la manifestation « Alger, capitale culturelle arabe, en 2007 », a rappelé le directeur de cette troupe, M. Naji Abou Chouhaïdé.
Cette édition, ouverte dimanche, se poursuivra jusqu’a demain au menu, divers spectacles reflétant la beauté et l’originalité des arts chorégraphiques de chaque pays.
Une exposition d’artisanat mettant en valeur la richesse et la diversité des produits algériens, est aussi programmée au Jardin public de Sidi Bel-Abbès.
Un jury composé de quatre membres (un tunisien, une portugaise, deux algériennes) a été désigné pour sélectionner la troupe qui se verra décerner le Prix de la meilleure représentation intégrée.
Des visites guidées sont programmées au profit des hôtes de la capitale de la Mékerra qui se produiront, en outre, à Mascara, Oran, Mostaganem, Saïda et Aïn-Témouchent.
Proposition pour la création d’une école de chorégraphie
Une proposition visant à la création d’une école de formation aux arts chorégraphiques a été évoquée hier, par les organisateurs de la 6e édition du Festival international des danses populaires de Sidi Bel-Abbès.
La réalisation d’une école de chorégraphie est importante pour la promotion du patrimoine culturel et artistique national, a souligné Mme Halima Hankour, la commissaire du Festival.
La plupart des troupes sont encadrées par des professeurs de danse, a-t-elle indiqué lors d’une conférence de presse animée en marge de la manifestation internationale. « La mise en place d’un établissement spécialisé en Algérie permettra d’orienter les compagnies artistiques locales et de les encadrer qualitativement en vue de leur permettre de se professionnaliser », a-t-elle estimé. La création d’un musée de costumes algériens figure également parmi les idées ayant germé au fil des éditions du festival international de Sidi Bel-Abbès, a indiqué Mme Hankour.
Pour consolider la vocation culturelle de la capitale de la Mékerra, une salle de spectacles de 1.000 places est en cours de réalisation, ajouté à l’inscription, au titre du plan quinquennal 2010-2014, d’une grande salle de concert de 30.000 places, a-t-elle fait savoir.
Une enveloppe de 6 millions de dinars est également consacrée au financement de l’étude d’aménagement du théâtre de Verdure, a-t-elle ajouté.