Par M. Delli,

Depuis 3 à 4 années, on assiste à «une mort programmée» de cette expression culturelle avec la suppression de deux importants festivals, en l’occurrence celui de la danse populaire qui avait une dimension internationale et celui du raï. Pourtant, a-t-on regretté, les structures à vocation culturelles ne manquent pas, toutefois elles sont devenues des espaces quasiment inexploitées à l’image de la galerie d’art «Nouara» qui est un acquis concrétisé par les artistes peintres du temps de l’ancien wali Mohamed Hattab. Depuis la date de son inauguration le 8 juin 2015, cet espace d’attraction pour les artistes n’a abrité que quelques expositions de tableaux qui se comptent sur le bout des doigts. C’est un véritable marasme ressenti par un bon nombre d’artistes et des fans de l’art et de la culture qui tirent la sonnette d’alarme par un appel pressant aux autorités compétentes pour une éventuelle intervention.
On projette la constitution d’un comité de sauvegarde de la culture pour parrainer un large mouvement de protestation dans les prochains jours. Toutes nos tentatives d’entrer en contact avec la direction de la culture sont restées vaines.