Sida : L’éducation sexuelle fait défaut à l’Algérie

Sida : L’éducation sexuelle fait défaut à l’Algérie

L’association de lutte contre le sida Solidarité Aids a prévenu des dangers liés à la méconnaissance du mode de transmission du virus du SIDA. L’éducation sexuelle des Algériens doit être renforcée pour prévenir des risques de contamination.

L’association Aids s’inquiète des comportements sexuels en Algérie, a-t-on appris lundi. Même si les Algériens sont de plus en plus alertés des risques de maladies, leur éducation sexuelle reste insuffisante. Ils ne se protègent pas assez et n’ont pas systématiquement recours au dépistage pourtant facile d’accès, ce que regrettent fortement les membres d’Aids. Le test de sérologie, qui n’est pas encore obligatoire, devrait être pris plus au sérieux, plaide l’association Aids.

Cette association, dans un précédent rapport publié en 2010, prévenait déjà des conséquences néfastes d’une éducation sexuelle insuffisante. «Les 18-35 ans est la tranche d’âge la plus touchée par cette maladie», a déclaré encore l’un des membres de l’association. Depuis l’apparition du premier cas de Sida en 1985 en Algérie, le nombre de malades atteints ne cesse d’augmenter. De janvier à octobre 2012, l’Algérie a enregistré 80 nouveaux cas de maladie de sida avéré et 471 nouveaux cas de séropositifs, dont le nombre reste sous-évalué à cause d’un manque de dépistage chez les Algériens.