Sid Ahmed Al Ayachi, président du RCN à Réflexion : Création d’un pôle de la société civile à Oran

Sid Ahmed Al Ayachi, président du RCN à Réflexion : Création d’un pôle de la société civile à Oran

Sid Ahmed Al Ayachi, président du Rassemblement pour la concorde nationale (RCN), a annoncé, lors d’un entretien avec le quotidien Réflexion, la création à Oran du pôle national de la société civile et la promotion des projets nationaux.

Le président du Rassemblement pour la concorde nationale (RCN),  a réitéré, à cette occasion, le soutien total et indéfectible du RCN au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, affirmant que ce soutien «traditionnel et indéfectible» découle de «convictions profondes». Il a appelé, par la même occasion, les militants du parti, ses cadres, ainsi que la coordination et les associations à une «mobilisation exemplaire» pour continuer de soutenir le programme du président de la République et pour sensibiliser la population aux enjeux de la période actuelle en précisant que le pouvoir, sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a, depuis 1999, œuvré dans le sens de mettre fin aux spéculations ayant cultivé l’amalgame sur cette question (du pouvoir) en Algérie. Abordant la situation politique, le parti s’est félicité de la décision du Président Bouteflika officialisant Yennayer, considérant qu’elle «couronne le processus qu’il a initié pour consacrer tamazight langue nationale et officielle et pour veiller à la promotion et à la généralisation de l’enseignement et de l’usage de cette langue». Au plan sécuritaire, il a tenu à rendre un vif hommage à l’Armée nationale populaire et aux forces de sécurité, pour les succès élogieux qu’elles remportent face aux derniers résidus du terrorisme, et contre les réseaux criminels transfrontaliers, notamment les trafiquants d’armes et de drogues. Evoquant le plan économique, Sid Ahmed Ayachi a précisé que le pays «poursuit son avancée malgré les contraintes financières internes et externes», précisant, à ce propos, que «les emprunts du Trésor public auprès de la Banque d’Algérie ont permis à l’Etat de rembourser ses créanciers, de lever le gel sur un grand nombre de projets socioculturels, et d’élaborer un budget pour 2018 orienté vers la relance économique et la justice sociale». «Nous nous félicitons des importantes ressources allouées au développement des communes ainsi que la réalisation des 100 locaux commerciaux  des 1742  communes  du programme de son excellence le président de la république, et du développement des wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud du pays», a-t-il affirmé, saluant également «le rétablissement de l’intégralité du programme présidentiel d’aide à l’agriculture, y compris le retour de la subvention publique au prix de l’alimentation du bétail». Par ailleurs, le président du  RCN a relevé «avec satisfaction» les mesures «courageuses» prises par le gouvernement pour limiter les importations au profit de la production locale et orienter les marchés publics vers les entreprises algériennes, tout comme il a salué «les décisions présidentielles annoncées récemment à la communauté nationale à l’étranger pour renforcer ses liens avec la Patrie et mobiliser sa contribution multiforme au développement national». Evoquant le volet social, Sid Ahmed  Ayachi  a estimé que «la situation nationale est appréciable malgré des insuffisances qui subsistent». Le  Président  du RCN  a mis, en outre, en avant le fait que la loi des finances 2018 «ne comporte aucun impôt nouveau, en dépit de l’important déficit budgétaire», ajoutant, dans le même sillage, que «les transferts sociaux, à savoir les différentes aides sociales représentent plus de 20% du budget de l’année 2018. Cela confirme l’attachement de l’Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale», a-t-il dit. «Il reste qu’il revient à chacun de contribuer à la pérennité de la solidarité nationale et de la justice sociale, par plus de travail et de productivité et par l’acceptation des réformes nécessaires au bénéfice de la majorité. Ce sont là les éléments des programmes et des positions répétées de notre  parti a soutenu  Ayachi. D’autre part, il a indiqué que le RCN a «pour principe de s’aligner sur les prises de positions de notre Etat». Il a affirmé que son parti «condamne d’abord tous ceux qui, de l’extérieur, tentent de noyer notre pays sous un énorme flux de hachisch et de cocaïne», considérant qu’il s’agit là d’«une véritable agression contre notre peuple à travers une tentative d’empoisonner notre jeunesse et de ralentir notre développement». «C’est là aussi une insulte grave envers l’avenir commun des peuples maghrébins», a-t-il martelé. Ayachi  a mis en avant l’impératif de consolider l’économie nationale et d’en améliorer le rendement pour garantir la pérennité des options fondamentales adoptées par l’Etat algérien dans le cadre de la justice sociale et de la solidarité nationale. Rappelant la conjoncture économique qu’a connue l’Algérie au début des années 90 et les contraintes imposés par le Fonds monétaire international (FMI), le président du RCN  a estimé qu’une économie effondrée compromet l’indépendance même», ajoutant que le monde aujourd’hui est «impitoyable et ne s’abreuve pas de discours creux». Le Pôle  National  de la société civile et la promotion nationale des projets  œuvrera, au-delà de son action politique et ses missions au niveau des assemblées élues, à «l’éclairage de l’opinion publique et à l’instauration du réalisme dans la société algérienne», a-t-il indiqué. Il a affirmé, dans ce sens, que le pole «conscient de la véritable action partisane et du message qu’il tend à promouvoir dans la société sait qu’il a besoin d’une famille politique et d’un appareil et non de diatribes et les luttes stériles». Ils se sont constitués en collectif de femmes et de jeunes, au sein de la direction de campagne du candidat à la présidentielle : « un pacte du candidat avec les femmes et les jeunes ». Elles apportent un soutien franc à la candidature du moudjahid Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle prochaine pour briguer un  5eme mandat si il l’a déclare officiellement  Les représentants  du « collectif de soutien » ont exposé les sacrifices consentis et les acquis enregistrés depuis l’indépendance, notamment le fait que Bouteflika ait occupé le poste de plus jeune ministre de son temps. Elles ont  retracé son engagement patriotique en mettant l’accent sur les réalisations acquises durant ses quatre mandats présidentiels. Après avoir rappelé le parcours du moudjahid Abdelaziz Bouteflika au sein de l’armée de Libération nationale et même après l’indépendance nationale,  Ayachi Sid Ahmed  président de ce nouveau Pôle  National  de la société civile, témoigne que  le Président candidat, qui a un amour passionné pour le pays, n’a pas hésité à  répondre à son appel en 1999, au moment où il savait que sa mission était des plus difficiles. « M. Abdelaziz Bouteflika a relevé le défi au moment où le pays était plongé dans l’insécurité et coupé du reste du monde avec une économie complètement dévastée », a-t-il rappelé et d’ajouter  que « Bouteflika a valorisé et préservé les acquis de l’Algérie, la femme et la jeunesse », indique-t-elle en précisant que cet acte vient consolider pour construire une société forte, plurielle et apaisée et ce, pour ancrer durablement la cohésion sociale et le développement local. « Soutenir le candidat Bouteflika, c’est soutenir les acquis de l’Algérie, notamment en matière de stabilité et de développement de notre cher pays », a t –il  ajouté en précisant : « Nous avons décidé de soutenir le candidat Bouteflika pour son programme, mais également pour tout ce qu’il a apporté au pays, pour la sauvegarde et la préservation des nombreux acquis, notamment ceux de la femme. Le Président Bouteflika a fait beaucoup de choses pour les femmes algériennes. Et nous voulons qu’il continue à le faire », a-t-elle souligné. Interrogé par ailleurs, sur le point de vue du collectif par rapport aux appels lancés par certaines personnalités pour une période de transition, la juriste a estimé que l’Algérie « a déjà vécu son printemps. Elle est passée aussi par plusieurs périodes de transition pour arriver à ce qu’elle est aujourd’hui. Nous ne voulons pas revenir en arrière », a-t-il dit, estimant qu’une « période de transition dans la phase actuelle, représente un vrai risque pour le pays».
Medjadji H.