Maigre est le menu des membres de l’APN pour ce qui reste de ce mois de mai, eux qui chôment déjà depuis assez longtemps.
Seuls trois projets de loi, reliquat de la session d’automne, seront, en effet, proposés en plénière de l’Assemblée vers la fin du mois en cours. Il s’agit, selon Namane Laouar, de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), du projet de loi relative à la promotion de l’investissement du projet de loi portant règlement budgétaire 2013.
Des projets qui ont eu à passer devant les commissions correspondantes, précisera notre interlocuteur qui parlera également d’un autre projet de loi, celui portant relations entre le gouvernement et le Parlement, une loi organique qui pourrait être au menu de l’APN d’ici la fin du mois en cours ou au début du mois de juin prochain.
Et à Laouar de mettre le doigt sur les Conseils des ministres qui se font, selon lui, «de plus en plus rares», le dernier en date remonte au 11 janvier dernier à l’issue duquel l’avant-projet de loi portant révision constitutionnelle a été entériné.
Ce qui «freine, expliquera-t-il, le rythme de traitement des projets de loi» et provoque ainsi ce chômage technique qui, cependant, ne semble pas déranger outre mesure nombre de députés «plus soucieux» de leur avenir dans l’hémicycle Zighoud-Youcef.
Pourtant, ce n’est pas l’urgence qui manque, ajoutera encore Laouar, citant, entre autres, le projet complétant le régime électoral ou encore le fameux article 51 de la nouvelle constitution qui a suscité une vive polémique même parmi les partisans du Président.
En attendant, les députés se contentent des seules séances de questions orales, programmées un jeudi sur deux en intermittence avec le Sénat.
Des séances qui se déroulent, faut-il le noter, en l’absence de la quasi-majorité de parlementaires puisque seule une minorité d’entre eux daigne se présenter.
Des questions orales au nombre de 31 à être déposées au niveau du bureau de l’APN qui s’est réuni, avant-hier mardi, à l’effet d’arrêter le calendrier des séances plénières s’étalant à la fin du mois de mai en cours et de voir celles qui répondent aux exigences de la loi les régissant.