Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdallah Ghlamallah, a affirmé mercredi à Alger que le nombre de copies du saint coran comportant des erreurs de pagination est de quelque 500 exemplaires sur les 10.000 de grand format imprimés, et non 200.000 comme rapporté par certains journaux.
M. Ghlamallah a qualifié d’ »exagéré » le chiffre de 200.000 copies contenant des erreurs de pagination, précisant dans un entretien à l’APS, que ces erreurs étaient circonscrites dans 500 exemplaires et avaient déjà été corrigées par les imams dans les mosquées.
Un groupe d’imams est actuellement à pied d’oeuvre pour s’assurer de la bonne pagination dans le reste des 10.000 copies déjà imprimées et qui n’ont pas encore été distribuées au niveau des mosquées, a indiqué le ministre, relevant que 130.000 exemplaires de petit format imprimés et distribués ne contenaient aucune erreur.
Plusieurs titres de la presse nationale ont rapporté au courant de cette semaine que le ministère des Affaires relieuses et des Waqfs avait distribué 200.000 exemplaires du saint coran comportant des erreurs.

Selon ces mêmes titres de la presse nationale, les erreurs relevées dans les exemplaires mis à la disposition des mosquées, des centres culturels islamiques et de quelques entreprises, ont porté sur l’absence de « sourates » et de « versets », leur dédoublement ou la suppression des règles de la récitation.
Les non-jeûneurs de Tizi-Ouzou : « des victimes manipulées »
ALGER – Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs Bouabdallah Ghlamallah a estimé mercredi que le groupe de non-jeûneurs qui ont porté atteinte publiquement à la sacralité du mois de ramadan à Tizi-Ouzou « sont eux mêmes des victimes ayant été manipulées par d’autres personnes ».
« Le peuple algérien a été plus intelligent et plus fort contrairement à ce que pensaient ces fauteurs de troubles », a indiqué M. Ghlamallah dans un entretien à l’APS.
Le ministre a remercié dans ce contexte la société algérienne qui « a su faire preuve d’une grande maturité et montré son attachement à l’Islam ».
En dépit des évènements survenus dans la région de la Kabylie, ses citoyens ont toujours voué un « grand respect à l’Islam et sont considérés parfois comme des modèles à suivre en matière de religion », a souligné M. Ghlamallah.
Le ministre s’est interrogé, par ailleurs, sur les motivations qui ont poussé des personnes depuis l’Europe à exprimer leur solidarité avec ce groupe de non-jeûneurs.
Samedi dernier, un groupe de non-jeuneurs a organisé en milieu de journée un rassemblement pacifique au niveau de la place de l’Olivier de Tizi-Ouzou où ils ont déjeuné publiquement réclamant « la défense de la liberté de conscience et le respect des libertés individuelles et de culte ».
En réaction à cette action, un millier de citoyens environ ont accompli la prière du Maghreb et rompu le jeûne (iftar), lundi soir en plein air, sur la Place de L’olivier, à l’entrée ouest de la ville de Tizi-Ouzou.
« Cette réplique pacifique a mis en échec le plan de ceux qui ont voulu se distinguer, en misant sur la fitna pour se faire médiatiser », a déclaré à l’APS le directeur de wilaya des affaires religieuses et des waqfs, Saib Mohand Ouidir.
Plus de 300 imams africains diplômés des instituts algériens (ministre)
ALGER – Plus de 300 imams africains, notamment de pays du Sahel, ont été formés dans des instituts algériens, a annoncé mercredi, le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, M. Bouabdallah Ghlamallah.
« Ces imams ont reçu la même formation que leurs collègues algériens », a-t-il précisé dans un entretien à l’APS, ajoutant que des imams africains sortent chaque année des instituts nationaux.
Le nombre de ces imams est appelé à augmenter après l’ouverture d’un institut à Tamanrasset en septembre prochain, a ajouté M. Ghlamallah qui a a précisé qu’avec l’ouverture de cet institut, le nombre d’étudiants africains désirant exercer la fonction d’imam, dans leurs pays respectifs, augmentera.
Le ministre a annoncé, par ailleurs, qu’un colloque sera organisé avant la fin de l’année à l’intention des imams africains ayant été formés en Algérie.
« Ce sera la une occasion pour eux de se rencontrer, d’échanger des idées et des expériences », a-t-il dit.