Sétif : Les véhicules d’occasion ont la cote

Sétif : Les véhicules d’occasion ont la cote

La cote des véhicules d’occasion a repris sa place sur le marché de Sétif au lendemain de la réduction d’achat des véhicules neufs. Et, c’est ainsi que reprennent, comme par le passé, les bonnes affaires du Souk hebdomadaire de Sétif, un marché connu pour son caractère régional, puisqu’il draine les clients de toutes les wilayas de l’est du pays et même d’ailleurs.

Avrai dire, personne parmi le monde du «qui dit mieux» ne pariait sur le retour en force de la vente des véhicules d’occasion. Une aubaine pour les revendeurs qui ont déserté, mais seulement pour un temps, le milieu des affaires et qui se sont lancés dans d’autres créneaux vraisemblablement plus porteurs tel que le marché de l’immobilier.

L’expression «le marché est en hausse» ou «le marché est en baisse cette semaine», a retrouvé ses marques même parmi les curieux qui sont à l’écoute des tendances du marché, car le monde du souk hebdomadaire accueille un grand monde «mais les traditions ont surtout changé», répliquent les connaisseurs.

Il s’agit, selon eux, de nouvelles règles imposées au rassemblement hebdomadaire de l’achat-revente automobile par une nouvelle population, parlant des revendeurs, qui ne respectent guère les règles qui régissent les rapports commerciaux du passé.

Les déclarations des offres de prix par exemple sont détournées par les vendeurs et perdent de leur légitimité, car «mensongères», diront certains, et sortent de ce fait du cadre conventionnel du «qui dit mieux».

Le marché de Sétif grouille de monde chaque vendredi, et même la veille pour les opportunistes qui achètent pour revendre le lendemain.

Un tour dans l’enceinte du marché hebdomadaire de l’automobile d’occasion, sous un soleil de plomb fait apparaître un foisonnement indescriptible de la clientèle. Une conjoncture certainement favorable pour les bonnes affaires, à cause de la période des congés et des départs en vacances.

Mais, selon les connaisseurs, déçus par le comportement de la nouvelle composante du souk qui enjambe tous les interdits, affirment qu’il «y a plus de revendeurs que d’acheteurs». Tout le monde vend et tout le monde revend», nous déclare-t-on.