Sétif : la police fait tomber un « faux conseiller » à la présidence

Sétif : la police fait tomber un « faux conseiller » à la présidence

L’usurpation d’identité est puni par la loi, et c’est plus grave quand cela porte atteinte à des membres de l’état, ou même utilisé pour escroquer autrui. C’est sur cela que ce porte l’affaire à laquelle la wilaya de Sétif a fait face.

Les services de sécurité de la wilaya de Sétif ont interpellé un suspect, présenté sous les initiales “R.A” qui aurait usurpé l’identité d’un conseiller de la présidence de la république algérienne.

Suite à plusieurs vols, les autorités auraient entamé une enquête. Le parquet a donc émis des instructions à la brigade de police judiciaire de Sétif permettant d’établir un mandat d’arrêt contre l’individu qui se faisant passer pour un conseiller du chef d’état Abdelmadjid Tebboune. Il aurait, grâce à ce stratagème, réussi à duper plusieurs personnes et en voler certains, amassant ainsi de grandes sommes d’argent.

Les autorités lancent un appel à témoins

Afin de mener à terme leur enquête, et d’avoir plus d’éléments en leur possession, les autorités de la wilaya de Sétif lancent un appel à témoins. Ils incitent toute personne ayant été victime d’escroquerie de la part de cet individu à se présenter afin de déposer plainte et de fournir des témoignages qui pourraient être très significatifs pour l’avancée de l’affaire sachant que tout renseignement avéré est bénéfique au dossier inculpant de suspect.

Pour rappel, l’usurpation d’identité en soi est passible de poursuite. De plus, d’après le code pénal algérien, quiconque “sans remplir les conditions exigées pour le porter, fait usage ou se réclame d’un titre attaché à une profession légalement réglementée, d’un diplôme officiel ou d’une qualité dont les conditions d’attribution sont fixées par l’autorité publique est puni d’un emprisonnement et d’une amende”. Cela sans compter les dommages engendrés comme la fraude ou les escroqueries.