Le 8 mai 1945, un des plus atroces massacres coloniaux est perpétré par la France en Algérie.
A Sétif en Algérie, où est organisée une manifestation pacifique indépendantiste par les militants du PPA (Parti Populaire Algérien), le gouvernement français envoie l’armée, sous le commandement du général Duval. Dans une répression violente contre la population civile, des navires de guerre tirent et l’aviation bombarde la population de Sétif. 10.000 soldats sont engagés dans une véritable opération militaire. Le général Duval déclare que « Les troupes ont pu tuer 500 à 600 indigènes. » Le nombre de victimes est aujourd’hui estimé à au moins 30.000 morts.
En fin de matinée à Kherrata, on apprend les tueries policières de Sétif. Les Européens prennent peur, l’administrateur colonial leur distribue des armes et ils se planquent dans une forteresse. Tandis qu’on donne l’ordre au crieur public d’annoncer le couvre-feu, celui-ci au contraire parcourt tous les villages à l’entour en appelant la population musulmane à se rassembler à Kherrata.
A Guelma, à 16 heures, un rassemblement s’était organisé hors de la ville. A 17 heures le cortège s’était ébranlé avec les pancartes célébrant la victoire des alliés ainsi que leurs drapeaux entourant un drapeau algérien.
Le sous préfet, Achiary hors de lui avait ordoné de jeter les pancartes, drapeaux et banderoles, suite à cela il y a eu quatre morts.
Aujourd’hui, comme à chaque année l’Algérie, continue d’honorer la mémoire de toutes ces personnes qui se sont battus pour la liberté, et l’indépendance du