Abdelwahid Temmar, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, a exhorté récemment les cadres de son secteur, dont notamment les directeurs du logement, “d’être plus actifs sur Facebook” et de ne pas se contenter simplement d’avoir un compte et une photo de profil. “Je vais sévir”, assène-t-il à l’attention des directeurs du logement, expliquant qu’“il n’est pas question de faire le show”, mais plutôt d’utiliser ce mode de communication très prisé par les Algériens pour être au plus près des citoyens et de leurs préoccupations. “Je demanderai des comptes prochainement”, a-t-il averti, plaidant ainsi pour une plus grande transparence dans la gestion et surtout une plus grande écoute qui, jusque-là, a fait cruellement défaut.
Il s’agit là, en effet, d’un bon moyen pour faire remonter l’information car, souvent, ce qui se passe dans nos villes est dramatique sans que forcément la Centrale soit au courant de la réalité des situations.
Une initiative louable, pour peu que les doléances émises soient prises en charge et ne servent pas au calcul statistique.
