Comme prévu, les trois personnes mandatées par les 257 membres du Comité central (CC), en vertu de l’article 9 du règlement intérieur du CC se sont présentées à la wilaya d’Alger pour déposer une demande d’autorisation pour la tenue d’une session extraordinaire du CC, ont été reçues par le DRAG de la wilaya.
Ce dernier a récupéré le dossier de ses visiteurs puis leur a demandé d’attendre et a quitté son bureau pour se diriger vers celui du wali. Depuis 10 heures du matin, ce directeur est porté disparu puisqu’il n’a plus réapparu, selon des sources proches du parti.
Las d’attendre, les membres de la délégation ont tenté de contacter le wali, son chef de cabinet, le secrétaire général en vain. Tous ces fonctionnaires se sont enfermés dans leurs bureaux redoutant de prendre une décision qui leur coûterait très cher.
Il est certain que ceci dépasse les prérogatives du pauvre wali de la capitale qui se trouve dans l’obligation d’en référer à son ministre lequel non plus n’a pas le pouvoir décisionnel.
L’heure de vérité
Les autorités se trouvent aujourd’hui devant un dilemme; soit autoriser cette session extraordinaire du CC qui n’a qu’un seul ordre du jour, destituer Amar Saadani, et dans ce cas ils se dédouaneraient de l’avoir lâché sur le général Mohamed Médiène, soit ils mettent leur véto pour empêcher cette réunion et là ils signeraient leur culpabilité en avouant ainsi être les commanditaires de la cabale contre le chef du DRS.
Cela étant dit, Nouredinne Djaffar, Abdelkader Cherrar et Kassa Aïssi, qui ont passé toute la journée à la wilaya, ne s’avouent pas vaincus pour autant puisqu’ils seront de nouveau mercredi à 9 heures à la wilaya d’Alger pour tenter de récupérer le fameux sésame.