A. Mallem
«Nous aurons encore, ce dimanche 7 octobre, à partir de 14h, une autre session extraordinaire ; la 6ème sur les 7 assemblées organisées par l’actuelle APC, issue des dernières élections de novembre 2017», nous ont indiqué, hier, des élus locaux de la commune de Zighoud Youcef. Ces derniers estiment que cette procédure du recours systématique aux sessions extraordinaire, est abusive. « En tout cas, ce n’est pas normal» ont-ils considéré. Nos interlocuteurs nous ont communiqué, dans le détail, l’ordre du jour de la session d’aujourd’hui, en ajoutant que cette session est destinée à faire passer, en délibération, des projets et des décisions prises par les membres de l’Exécutif qui appartiennent à la formation politique majoritaire au sein de l’APC, en l’occurrence le parti FLN, qui compte 9 élus sur les 19 qui composent l’Assemblée communale. Les autres formations qui participent dans cette assemblée étant le RND, Nahda et les Indépendants, soit 4 formations politiques.
L’ordre du jour compte 11 points ainsi que les affaires diverses. La majorité des sujets porte sur les enveloppes financières qui ont été allouées aux écoles et qui vont être soumises à l’approbation de l’organe délibérant. Il s’agit, essentiellement, de l’achat d’articles scolaires, du renforcement du réseau de transport scolaire, du gardiennage et de la maintenance des écoles, l’approvisionnement des cantines, notamment. Dans le lot, il y a des projets rentrant dans le cadre de l’aménagement de mechtas dont les dotations financières ont été transférées au profit de programmes d’aménagement d’écoles, dans la ville de Zighoud Youcef. Enfin, autre point important, la validation des contrats concernant la construction de réservoirs d’eau : l’un de 1.000 m³, à Doghra et l’autre, de même capacité, dans le quartier Mihoubi. Et bien sûr, des affaires diverses dont le nombre n’a pas été indiqué. Nous avons interrogé le président de l’APC de Zighoud Youcef, M. Younès-Chaouch Kamel à propos des critiques qui ont été émises au sujet de la tenue de nombreuses sessions extraordinaires, et celui-ci de répondre que ces critiques ne sont pas fondées « car la procédure est tout à fait normale puisqu’il s’agit de l’approbation de projets et d’opérations déjà lancés. Nous ne voyons pas alors où est le problème », dira-t-il.