Anarchie urbanistique, pénurie d’eau potable, absence de réseaux d’assainissement des eaux usées, insalubrité, manque d’infrastructures, des écoles surchargées, un transport inexistant et des routes dans un état délabré. Voilà à quoi ressemble le cadre de vie dans nos communes.
Des présidents d’APC viennent, d’autres partent, mais la situation ne change pas. Sur le plan administratif, l’Algérie comprend 1 541 communes réparties dans 48 wilayas. A force d’en sillonner quelques-unes, il est aisé de dire que les problèmes sont identiques. Aucune commune – ou presque – n’échappe à une gestion hasardeuse. Les maires sont souvent pointés du doigt. Ksar El-Boukhari (à 50 km environ au sud de Médéa) ne fait pas exception. Le retard considérable en terme de développement est considéré de part et d’autre comme une bombe à retardement et la pénurie «récurrente» de l’eau potable dans la localité en sera peut-être le détonateur.
F. H