A près de 200 km du chef-lieu de la wilaya de Ouargla, la commune de Tibesbest est distante du chef-lieu de la daïra de Touggourt de près de 10 km.
Ce jour-là, c’est le lancement de la «hadra de Rijel El hachen» ou «Ridjel Lemlahe». La ville est très animée. Elle a reçu des centaines de visiteurs pour sa fête qui sillonnera pendant 33 jours tout l’oued Righ après avoir touché les localités de Touggourt,Temacine et autres. La commune de Tibesbest connaît un problème qui empoisonne les citoyens. Les anciennes constructions au niveau des k’sour des quartiers Beni-Aswad dit K’sour El-Koudia et Ksour Tibesbest. Ce dernier est inscrit comme patrimoine protégé. La grande contrainte est la difficulté du retrait des certificats de résidence probablement dû, entre autres, à la défaillance lors de l’opération de recensement, de classement et de cadastrage de l’espace. Certains ont bénéficié du soutien de l’aide rurale mais n’ont pu avoir leur permis de construire. «Nous avons soumis cette préoccupation au wali de Ouargla. Nous avons eu des promesses pour la régularisation de la situation», a-t-il repris, nous révélant que les k’sour ont perdu leur charme de vrais k’sour avec leurs maisons en état de délabrement total ou menaçant ruine. «Certains occupants des K’sour ont reconstruit de manière anarchique leurs maisons pour nécessité, d’autres ont totalement détruit les leurs et d’autres encore les ont carrément désertées. En parallèle, beaucoup ont bénéficié du soutien de l’Etat mais ne peuvent construire faute de permis de construction», nous dit le vice-président de la commune.
S.L.
