Ainsi fut le message de l’Algérie, porté par la voix de la Sonatrach, au congrès mondial de l’énergie en Corée du Sud.
La Sonatrach, l’entité publique pétro-gazière, principale entreprise en Algérie et source de l’unique ressource économique du pays, y a plaidé pour «un juste équilibre sur le marché mondial du gaz».
En effet à Daegu en Corée du sud, où est organisé, le congrès mondial de l’énergie, le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine a disserté sur un «juste équilibre et un développement harmonieux du marché mondial du gaz» , qui tiendrait compte de l’avenir incertain de l’Algérie, face au tarissement de ses gisements.
«Les pays producteurs et les pays consommateurs doivent trouver un terrain d’entente et un juste équilibre, sur le court et le long terme, pour pouvoir assurer un développement harmonieux du marché mondial du gaz», a assuré Zerguine, dont les propos ont été rapportés par l’organe public algérien d’orientation de l’opinion, l’APS.
Selon le responsable algérien, «cet équilibre doit tenir compte des incertitudes qui pèsent sur l’industrie gazière», allusions faites à l’amenuisement des réserves algériennes, qui assurent au pouvoir, le gros de ces ressources financières.
Zerguine a appelé la communauté des consommateurs occidentaux, à avoir en bienveillance l’Algérie, qui leur a toujours été fidèle.
Nous avons assuré «la fourniture de plus de 1000 milliards de m3 de gaz vers l’Europe sans aucune interruption, depuis le début des années 60», s’est il ému.
Victime du syndrome hollandais, l’Algérie risque de fondre en crise économique et socio-sécuritaire grave, en cas de réduction de son unique source de revenu, la livraison à l’étranger du pétrole et du gaz bruts.
