Ses déclarations ont provoqué une controverse,Qu’a donc dit Medelci à l’agence AP ?

Ses déclarations ont provoqué une controverse,Qu’a donc dit Medelci à l’agence AP ?

Le chef de la diplomatie algérienne se serait bien passé d’une sortie pour le moins hasardeuse.

Dépêché au Forum de Davos, pour représenter le pays, notre chef de la diplomatie aurait confié à AP que “nous sommes dans un processus afin d’établir nos erreurs. Dans cette évaluation, nous penchons plus pour conclure que cette opération a été un succès”. Mieux encore, il aurait déclaré que l’Algérie “ne peut plus continuer à faire face au terrorisme international seule. Nous avons absolument besoin de soutien”. Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne a grandement étonné à Alger. Et, comme de coutume, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, sollicite la très officielle APS pour affirmer qu’en reprenant le ministre, Associated Press “a profondément dénaturé ses propos”. Amar Belani confond peut-être entre une agence sérieuse qui n’envoie pas à Davos, un stagiaire ou un pigiste, et les agences avec qui il avait l’habitude de traiter.



Cela étant, dans la mise au point, le ministère des Affaires étrangères affirme que l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine nécessite “probablement” une réévaluation des conditions de sécurité pour les renforcer.

“Je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui, nous soyons en train d’évaluer nos erreurs. Nous sommes plutôt en train de constater que l’opération a réussi !” aurait, ainsi,  affirmé, samedi, le ministre dans une interview accordée au journaliste de l’agence Associated Press (AP) à Davos, en marge du Forum économique mondial.

“Ceci étant, l’attaque d’In Amenas nécessite probablement que l’on réévalue, à la fois en tant qu’Algérie, pays d’accueil de ces investissements, et en même temps, en tant qu’entreprises qui interviennent sur le territoire algérien, les conditions de sécurité pour les renforcer. L’expérience d’In Amenas apportera probablement quelques ajustements à ce propos”, a-t-il dit en réponse à une question sur d’éventuelles erreurs qui auraient été commises lors de l’opération d’In Amenas.

Quand bien même les déclarations de

M. Medelci auraient été mal interprétées ou “dénaturées”, comme le laisse entendre le porte-parole du MAE, cet énième incident porte un autre coup à notre diplomatie, ô combien malmenée ces derniers temps, et renseigne sur les dégâts que peut engendrer le manque de communication institutionnelle.

A B