Même s’il est encore trop tôt pour parler de la succession de Mohamed Raouraoua à la tête de la FAF, mais à l’approche des prochaines élections pour les deux postes vacants représentant le continent africain au sein du comité exécutif de la FIFA prévues le 23 février à Khartoum, certaines informations font état de la possible candidature d’Abdelhakim Serar, président actuel de l’ESS, à la présidence de la FAF.
Ce dernier aurait reçu déjà l’aval des pouvoirs publics qui comptent sur lui pour prendre les rênes de Dély Ibrahim. Mohamed Raouraoua a de fortes chances d’être élu au sein du comité exécutif de la FIFA misant sur l’appui de plusieurs fédérations voisines et amies qui lui ont donné déjà des garanties pour le soutenir lors des élections du 23 février. Une autre source nous a fait savoir que Raouraoua veut prendre du recul au niveau du football national pour se consacrer à ses obligations dans le concert international.
Plusieurs noms sont avancés çà et là, mais pour le moment, ce ne sont que des supputations. Les gens attendent l’officialisation du départ de Raouraoua pour annoncer leurs intentions. En outre, on parle du retour de Haddadj à la tête de la FAF, une autre source avance le nom de Mohamed Khelaïfia, l’actuel président de la commission de la coupe d’Algérie. Le nom de Faouzi Guellil est en train de faire du chemin. Cet ex-président du MSPB, membre du bureau de la Ligue nationale et juriste de formation, aurait déjà donné son accord pour se porter candidat.
Le boss sétifien veut quitter L’Entente

Ce qui confirme encore plus l’hypothèse de voir Serar se porter candidat est le fait que ce dernier n’a plus envie de poursuivre sa mission à la tête de l’ESS en raison des problèmes financiers auxquels est confronté le club qui semble asphyxié par les 15 milliards de dettes. Tous ces problèmes ont découragé Serar qui n’a plus envie de gérer une situation explosive.
Hakoum avait déjà annoncé par le passé qu’il était intéressé par la présidence de la FAF mais dans le cas où Raouraoua déciderait de partir. L’éventualité du départ de Raouraoua de la tête de la FAF après les élections du 23 février a poussé le MJS à prendre ses devants pour choisir son candidat. Le choix des pouvoirs publics s’est porté sur Serar eu égard à son expérience et à sa connaissance parfaite des rouages du football national. L’image de Serar peut faire le consensus de la part des acteurs du football algérien. Les pouvoirs publics jouent sur l’image du boss sétifien pour essayer de convaincre la majorité des membres de l’AG de la FAF. K. H.