Un équipement de premier ordre entièrement révisé et remis à neuf, après les nombreuses pannes et défaillances dues essentiellement à une mauvaise gestion durant les années 2000. Après de longs atermoiements et de querelles administratives, il est finalement remis en service le 17 mars de cette année et depuis, plus aucune défaillance n’est venue faire regretter les 30 milliards de centimes nécessaires à sa remise en service.
Les 50 agents, tous corps confondus, qui veillent du bon fonctionnement, à l’entretien et à la gestion de cet ouvrage, pour le compte de l’Entreprise du transport algérien par câble, ont tous eu une formation spécifique, poste par poste.
Il faut préciser que l’installation de ce téléphérique, en 1986, obéissait plus à des impératifs de prestige politique qu’à ceux d’un réel développement touristique. C’était beaucoup plus une charge qu’un avantage pour la commune et les aléas qui ont suivi, en termes de gestion et d’entretien, découlaient de cet aspect négatif. Aujourd’hui, les administrateurs du téléphérique comptabilisent quelque 250 000 navettes, depuis mars dernier. Les statistiques, au-delà de ce mois de juillet, pourront interpeller les professionnels du tourisme local.

Et, de sa station d’Annaba en aval à celle de Séraïdi en amont, la balade de 14 minutes qu’offre aux passagers ce transport n’est que tourisme à bas prix. Notons à ce propos, que des forfaits très attractifs sont proposés avec l’abonnement annuel ou mensuel ainsi que des tarifs réduits pour les scolaires et les étudiants sans compter la gratuité pour les enfants de moins de 6 ans. En somme, tout pour opter pour ce moyen de transport si particulier, surtout en période estivale où les arnaques ne se comptent plus en milieu urbain. La vue qu’il offre sur les versants verdoyants, surplombant Annaba n’a finalement pas de prix. Quant à la villégiature à Séraïdi, seul le bol d’air frais, sans humidité, vaut le déplacement au-dessus de cette mêlée estivale…