Un groupe de sept personnes, dont cinq Français, a été enlevé jeudi matin à Arlit, dans le nord du Niger. La société Areva a confirmé le rapt de deux employés français, précisant que les trois autres travaillent pour Sogea-Satom.
Le porte-parole des Affaires étrangères françaises, Bernard Valero, et les deux groupes industriels ont confirmé que ces enlèvements avaient eu lieu dans une zone riche en uranium où se trouvent des insurgés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
“Nous avons une information qui est confirmée maintenant que, la nuit dernière, il y a eu enlèvement d’un groupe de sept personnes dans la région d’Arlit”, a déclaré Bernard Valero, ajoutant qu’il n’y avait “pas de revendication pour le moment”
“Nous n’avons pas encore de détails”, a-t-il dit en soulignant qu’une cellule de crise avait été créée au Quai d’Orsay et que l’ambassade de France à Niamey était mobilisée.
Dans un communiqué commun, Vinci et Areva ont précisé que parmi les personnes enlevées, figurent cinq collaborateurs de Satom et un collaborateur d’Areva ainsi que son épouse.
“Les groupes Vinci et Areva ont, immédiatement, pris des mesures de sécurité supplémentaires pour les salariés des deux groupes présents au Niger”, a-t-on ajouté.