Sept (7) nouveaux partis politiques remplissant les conditions légales ont été agréés, a indiqué dimanche le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales dans un communiqué.
« Dans le cadre de la poursuite de l’examen des dossiers d’agrément des partis politiques, ayant tenu leur congrès constitutifs et déposés au niveau du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, sept (7) partis politiques remplissant les conditions légales ont été agréés », a affirmé la même source.
Il s’agit du Mouvement des citoyens libres (MCL – président M. Mustapha Boudina), du Parti des jeunes (PJ – coordinateur général M. Hamana Boucherma), du Parti national algérien (PNA – président M. Youcef Hamidi), du Parti des jeunes démocrates (PJD – président M. Salim Khelfa), du Mouvement des nationalistes libres (MNL – président M. Gharmoul Abdelaziz), du Jil Jadid (JJ – président M. Djilali Sofiane) et enfin du Parti patriotique libre (PPL – président M. Yahyaoui Tarek), a précisé le communiqué.
Le ministère rappelle que l’examen des autres dossiers de constitution et d’agrément de partis politiques « est toujours en cours » et que « les résultats seront communiqués ultérieurement ».
Avec l’agrément de ces sept partis, le nombre de formations politiques activant sur la scène politique, s’élève désormais à plus d’une trentaine.
Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, avait affirmé la veille que les services de son département « traitent les dossiers complets en moins de 48 heures, alors que la loi nous donne jusqu’à 60 jours pour accorder un agrément ».
Le ministre avait ajouté que « les dossiers des nouveaux partis qui n’ont pas encore tenu leur congrès, sont toujours à l’étude », soulignant que « le retard n’incombe absolument pas au ministère de l’Intérieur ».
« Le processus d’agrément des nouveaux partis n’est pas lié uniquement au rendez-vous électoral du 10 mai prochain, mais il s’agit d’une opération d’ouverture nouvelle qui va se poursuivre », avait-t-il soutenu, estimant que « si les nouveaux partis n’arrivent pas à participer aux élections du 10 mai, ils auront la possibilité de le faire pour les prochaines élections locales ».