Sensibilisation sur les fléaux sociaux: actions de proximités de la DGSN en faveur des jeunes

Sensibilisation sur les fléaux sociaux: actions de proximités de la DGSN en faveur des jeunes

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) reconduira officiellement le 27 février son programme d’actions de proximité pour 2012, en direction des jeunes, destiné à lutter contre les fléaux sociaux, en particulier la drogue, indique-t-elle dimanche dans un communiqué.

La relance officielle de l’opération aura lieu le 27 février, tandis que le coup d’envoi réel de ces actions de sensibilisation sera donné du 21 au 23 du même mois par des portes ouvertes agencées sur des chapiteaux au niveau de l’esplanade de la Grande Poste, précise la DGSN.

Afin de « sensibiliser cette frange vulnérable sur les fléaux sociaux, et dans un contexte particulier sur les méfaits de la drogue », ces opérations seront menées par « des policiers initiés en communication relevant des Cellules d’écoute et d’actions préventives (CEAP) des 13 Sûretés de circonscriptionsadministratives, assistées de psychologues de la DGSN », précise la même source.

Ces opérations visent la lutte contre ces fléaux par une « implication directe » des jeunes, somme toute, par l’attention que chaque membre de l’équipe éducative porte à cette catégorie, et de surcroît à l’adresse de ceux présentant des signes d’alerte, explique la DGSN.

Une thématique « très variée » est dédiée à la cause, supports audio-visuels aidant, et des explications seront données, à cet effet, sur « les conséquences de certains gestes inciviles qui débouchent très souvent sur la commission d’infractions,

le processus de l’addiction, les réflexes négatifs à éviter, les conséquences à moyen et long terme, notamment sur le noyau familial, et enfin sur les mécanismes de sevrage (désintoxication) », ajoute-t-elle. La prise en charge psychothérapeutique est assurée par les mêmes équipes au sein d’unités mobiles, précise la DGSN.

Dans le cadre de cette opération qui s’inscrit dans la durée, la DGSN indique qu’elle met à contribution des navettes (bus) appelées communément « psycho-bus » et « SAMU scolaire », pour servir d’espaces d’écoute et de soutien psychologique, où des thérapies personnalisées y seront prodiguées, afin d’aider les jeunes en difficultés et ceux dépendants de la drogue à décrocher.