«Raouraoua est monsieur 50%»
Invité sur le plateau de la chaîne Berbère TV, l’ancien sélectionneur national Nacer Sendjak s’est étalé sur la qualification de l’Algérie au Mondial. Il dira à ce sujet : «Je suis comblé après cette qualification.
Je ressens une grande fierté que le drapeau algérien soit levé lors de la plus grande fête mondiale du football.» Ensuite, Sendjak est revenu sur les tristes événements du 14 novembre au Caire, lorsque les Egyptiens avaient agressé les joueurs de la sélection algérienne. «C’est inadmissible que de tels dépassement se produisent.
Nous avons accueilli les Egyptiens avec des fleurs, il est donc inacceptable d’être accueillis par des jets de pierres au Caire. C’est la raison qui me pousse à dire que la FIFA doit sévèrement sanctionner l’Egypte. Que chacun soit en mesure de prendre ses responsabilités», a-t-il dit.
«Raouraoua est monsieur 50%»
Sandjak a aussi parlé des personnes qui entourent cette équipe. Après l’entraîneur Rabah Saâdane, l’ex-entraîneur de la sélection a cité le nom de Mohamed Raouraoua qui, d’après lui, est le monsieur 50%. Il dira à ce sujet : «Je le dis du fond du cœur, cette équipe a la chance d’avoir à ses côtés un grand homme qu’est Raouraoua. Il est monsieur 50%. C’est grâce à lui que nous sommes arrivés à ce stade. Il a réussi à instaurer une gestion moderne qui ne pourra être que bénéfique à notre football.»
«Si nous avions eu les mêmes moyens en 2000, nous aurions fait des miracles»
Pour finir, Sandjak est revenu au temps où il était sélectionneur, au début des années 2000. Même s’il reste persuadé que les mauvais résultats font partie du destin, il reste persuadé que l’Algérie, à cette époque-là, avait des joueurs très talentueux qui pouvaient apporter un grand plus au football algérien. «Personne ne peut douter des qualités des joueurs que j’avais sous ma coupe lorsque j’étais sélectionneur. Des éléments de la trempe de Benarbia, Belmadi, Mamouni, Mansouri et Hamdani pouvaient à tout moment faire la différence.
Mais la période difficile qu’a vécue l’Algérie a influencé négativement sur l’ensemble des secteurs, pas seulement le sport. Si nous avions eu les mêmes moyens que ceux d’aujourd’hui, je suis persuadé que nous aurions fait des miracles», affirme Sandjak.