Séminaire national sur les bibliothèques publiques 

Séminaire national sur les bibliothèques publiques 

A. M.

Séminaire national sur les bibliothèques publiques 
  Le 2e Séminaire national sur les bibliothèques publiques s’est achevé, hier à Constantine, sur des recommandations qui constitueront une plateforme de travail pour l’avenir. Ainsi, quatre recommandations ont été adoptées par les séminaristes et elles tendent toutes à relancer les actions à mener dans le cadre de la vulgarisation et la conservation du patrimoine culturel local et national et la mise en place des moyens et outils pour mener cette mission, en insistant sur le fait que, pour ce faire, l’accompagnement de la tutelle, le ministère de la Culture en l’occurrence, est indispensable. Tenue les 21 et 22 octobre à la bibliothèque principale Mustapha Nettour de Bab-El-Kantara, cette seconde rencontre des bibliothécaires nationaux à laquelle ont participé une trentaine de wilayas du pays s’était fixée pour objectif de plancher sur l’efficacité des bibliothèques locales, de faire une large vulgarisation du produit culturel local et de mettre en exergue son rôle dans le développement d’une conscience sociale et culturelle. Il s’agit, nous a expliqué Mme Derouaz, directrice de la bibliothèque citée, de « faire connaître ces institutions culturelles qui sont toutes de création récente, de définir les moyens pour promouvoir leurs activités parmi la population, activités qui vont dans le sens de la valorisation et la sauvegarde du patrimoine culturel local et national ».
Il faut rappeler, à ce sujet, que le ministère de la Culture a arrêté quatre séminaires par an pour les bibliothèques et la 2e édition de ces rencontres a échu à la wilaya de Constantine. Ont participé à ce deuxième séminaire du genre tous les directeurs et les bibliothécaires des 42 bibliothèques qui existent actuellement au niveau du territoire national. Et le programme sur lequel ont planché les séminaristes a comporté des communications en plénières données par des conférenciers de rang universitaire, académique, associatif et des formateurs. Mme Derouaz est intervenue encore pour souligner qu’« au-delà de l’action de vulgarisation de notre patrimoine culturel proprement dit, ces rencontres nous permettent également de nous former nous-mêmes à ce travail de bibliothécaire ». Parlant de la bibliothèque principale de Bab-El-Kantara qui est de création récente parce qu’elle n’a commencé à fonctionner réellement que depuis le mois de novembre 2017, notre interlocutrice a reconnu que cette structure, malgré qu’elle soit située dans un quartier populaire, n’est pas encore connue de la majorité des citoyens qui résident dans ce quartier. Qu’en est-il alors des habitants de cette grande agglomération constantinoise qui ne cesse de s’étendre dans la périphérie et qu’il faut tenter de contacter ? D’où le travail de propagande, de vulgarisation que nous devons mener, a-t-elle conclu.