Selon une étude menée dans deux collèges différents, 8% des élèves sont des fumeurs

Selon une étude menée dans deux collèges différents, 8% des élèves sont des fumeurs
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Hier matin, la direction de la Santé et de la Population a abrité une conférence rentrant dans le cadre de la semaine maghrébine de la lutte contre le tabagisme dans le milieu scolaire et universitaire. Des médecins et des professeurs ont ainsi pu prendre la parole pour mettre en avant les risques liés au tabagisme et sa nocivité pour la santé.

Cette semaine maghrébine se veut avant tout sensibilisatrice à l’égard des adolescents, une frange de la société qui s’adonne de plus en plus à la cigarette.

En effet, selon une étude menée par le Dr Daharib, responsable du service de prévention à la direction de la Santé et de la Population, dans deux collèges différents et il s’est avéré que 8% des élèves collégiens étaient des fumeurs. Fait encore plus marquant, sur ces 8% enregistrés, 4% sont des filles.

Cette étude a par ailleurs montré que ces adolescents s’adonnaient au tabagisme, suite à des conflits d’ordre familial. La présence, aussi palpable, du tabac dans le milieu scolaire a poussé les spécialistes de la santé à aller vers la rencontre de ces collégiens et lycéens qui s’adonnent au tabac pour fuir leurs problèmes.

Aujourd’hui, ces mêmes spécialistes se dirigeront vers le lycée Hamou Boutlélis pour tenir une journée de sensibilisation et de prévention sur les méfaits du tabac.

Pour ce qui est de la conférence donnée hier à la direction de la Santé et de la Population, le Dr Berrabah, premier intervenant, est revenu sur la nécessité d’inculquer une culture qui prône la lutte contre le tabagisme, en mettant en place des spots publicitaires plus poussés et plus nombreux afin de sensibiliser le plus grand nombre de gens possibles. «Arrêter de fumer doit devenir un réflexe qui coule de source et cela ne peut être possible qu’avec la mobilisation de tous», dira le Dr Berrabah.

Ce dernier a également précisé que la consommation du tabac était plus importante dans les pays en voie de développement, à l’instar des pays africains. Les autres intervenants ont, quant à eux, eu l’occasion de revenir sur les problèmes de santé qu’engendre la cigarette tout en mettant l’accent sur le tabagisme passif qui est tout aussi nocif pour la santé.

En effet, le Dr Bentata a démontré que le courant latéral (la fumée) qui se dégage de la cigarette qu’inhale un non-fumeur était plus toxique que la fumée inhalée par le fumeur. Cette semaine maghrébine de la lutte contre le tabac doit être un élément déclencheur chez les adeptes de la cigarette pour commencer une vie sans tabac, bénéfique pour eux et pour leur entourage.

Belouzaa Adjila