Suite à une étude analytique menée par le groupement de la gendarmerie nationale à Alger, la sonnette d’alarme a été tirée autour des conséquences de l’échec scolaire, où il apparait que les élevés exclus sont parmi les personnes les plus aptes à devenir des criminels pour commettre des meurtres, des vols, du trafic de drogue, etc…
Il s’agit, en particulier de ceux qui ont le niveau moyen, car les autorités sécuritaires incombent indirectement la responsabilité au ministère de l’éducation nationale de la situation qui prévaut dans la société en matière de recrudescence de la criminalité, et de la violence, en l’absence d’une bonne coordination avec le ministère de la formation pour contenir les milliers d’expulsés chaque année des bancs des écoles. Selon des sources concordantes, . Selon la même étude, les personnes qui ont commis le plus de crimes d’assassinats, de vols, et de trafic de drogue, au cours des années 2011, 2012, 2013, se sont celles qui appartiennent à une catégorie de jeunes qui ont été touchés par l’échec scolaire, et dont la majorité ne possède pas d’antécédents judiciaires selon la même source. Cette étude analytique, souligne, que les personnes impliquées dans ces affaires criminelles diversifiées, dont le nombre a été estimé à 1139 individus, leur date de naissance se situe entre 1990 et 1995, soit 40,1 % de délictueux. La même étude confirme que les activités des unités relevant de la circonscription de daïra de compétence, ont enregistré durant une période de trois ans, un nombre d’affaires de crimes violents de 281 cas, soit un pourcentage de 34,82%, les crimes de vols, 305 cas soit un pourcentage de 37,79 %, les crimes de trafic de drogue, 196 soit 24,28 %, les affaires de meurtres, 25, soit 3,09 %, soit un total de 807 affaires traitées selon la même source. Pour ce qui est le niveau scolaire, la frange de jeunes la plus concernée par les actes criminels, est celle qui possède le niveau scolaire moyen, il s’agit de ceux qui ont quitté les bancs scolaires à un âge précoce, d’où elle a enregistré le taux le plus élevé estimé à 59,60 %, il a été indiqué également que la plupart des personnes qui ont commis des crimes sont des chômeurs (sans profession), qui compte 662 personnes, avec un taux plus élevé estimé à 58,12%, tandis que la catégorie des étudiants a été estimée à 2,6 % selon la même source. Pour ce qui est des causes qui poussent à la propagation de la criminalité au milieu de la frange des jeunes, ont été attribuées selon cette étude aux conditions sociales qu’avait vécues le pays durant la décennie noire, en plus de l’exode rurale, ce qui a conduit à un manque de contrôle parental, où à son rôle d’une manière irrégulière, et clair, sans compter l’apprentissage de mauvais comportement suite à la présence de chaines satellitaires (parabole), l’Internet, et les facilités d’accès aux cercles au comportement anti-communautaires. Par ailleurs, ils ont souligné dans un même contexte, que l’échec scolaire, reste la principale cause de la propagation du phénomène de la criminalité entre le milieu des jeunes, ce qui conduit inéluctablement à l’adoption de comportements criminels, car le jeune qui reste dans une situation d’oisiveté, sans la moindre formation, ou d’exercice d’une activité, loin de ce qu’il veut réaliser pour son avenir, il recourra à la violence comme un moyen de survie précise la même source.
Touffik