Selon une enquête de l’Office national des statistiques, L’activité commerciale était morose au 2ème trimestre

Selon une enquête de l’Office national des statistiques, L’activité commerciale était morose au 2ème trimestre

Une enquête menée par l’Office national des statistiques (ONS) fait état d’une forte régression de l’activité commerciale au 2ème trimestre 2014, au niveau des grossistes et des détaillants.

L’enquête, qui a touché 533 entreprises commerciales dont 255 publiques et 278 privées, montre un bilan morose de l’activité commerciale au niveau des grossistes notamment dans le commerce des machines et matériaux d’équipements, celui des textiles, habillements et cuirs. L’activité a subi aussi une « stagnation » au niveau des commerçants détaillants activant dans l’agroalimentaire, combustibles et lubrifiants, la droguerie, quincaillerie, appareils électroménagers et parfumerie.

Ce résultat peu reluisant s’explique à travers plusieurs facteurs : les commerçants se plaignent des longs délais de livraison, de l’éloignement des centres d’approvisionnement et de la lenteur des formalités d’acquisition de marchandises. La plupart des commerçants grossistes et détaillants relèvent parfois l’indisponibilité de marchandises. Ainsi, près de 70% des commerçants grossistes et près de 9% des détaillants interrogés ont déclaré avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, dont ceux des textiles, habillements et cuirs, des machines et matériaux d’équipements et du commerce multiples.

L’enquête montre également le taux de satisfaction des commandes en produits est « supérieur à 50% » par rapport aux besoins exprimés, selon 70% des grossistes et près de 95% des détaillants touchés par l’enquête, notamment ceux de l’agroalimentaire et des combustibles et lubrifiants.

Près de 80% des grossistes se sont approvisionnés, durant le 2ème trimestre, auprès des secteurs public et privé à la fois, essentiellement ceux de l’agroalimentaire, des matières premières et demi-produits, des combustibles et lubrifiants. La majorité des détaillants et près de 20% des grossistes enquêtés se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, notamment ceux des textiles, habillements et cuirs et des produits de DQAEMP.

A propos des prix d’acquisition des produits, près de 13% des grossistes questionnés et plus de 10% des détaillants estiment qu’ils sont plus élevés, notamment ceux de l’agroalimentaire et des textiles, habillements et cuirs et du commerce multiple.

N. Izouaouen/APS