Selon un rapport du FMI, Le taux de chômage atteindra 11.3% en 2015 en Algérie

Selon un rapport du FMI, Le taux de chômage atteindra 11.3% en 2015 en Algérie

Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à l’occasion de la tenue de son assemblée annuelle prévue du 10 au 12 octobre à Washington, le Fonds Monétaire International dresse un bilan négatif de l’emploi en Algérie. L’institution prévoit en effet un taux de chômage de 10,8% en 2014 et 11,3% en 2015 contre 9,8% en 2013.

Le FMI a revu à la hausse le taux de chômage de l’Algérie. En avril dernier, il prévoyait 9,4% en 2014 et de 9% en 2015. Dans ce rapport, l’établissement financier prévoit une croissance économique de 3,8% en 2014 et 4% en 2015, et ce, en se référant aux prévisions de la croissance mondiale. Ce repli est justifié par la présence de risques de stagnation dans les pays développés, le recul de la croissance dans les pays émergents ainsi que l’instabilité et les tensions géopolitiques.

Dans son pronostic sur la croissance du PIB de l’Algérie et comparativement à ses prévisions faites en avril dernier, le FMI s’attend à une légère baisse. Même pronostic a été établi par la Banque Mondiale qui prévoyait pour l’Algérie une croissance de 4,3% en 2014 et de 4,1% en 2015. Concernant la balance des comptes courant, selon le FMI celle-ci serait négative, soit -3% du PIB en 2014 et -2,9% en 2015 contre +0,4% en 2013, alors qu’il revoit à la hausse le taux de l’inflation qui devrait atteindre 4% en 2015 contre 3,2% et de 3,3% en 2013.

Sur le plan mondial, l’institution financière a revu en baisse ses prévisions en tablant, désormais, sur une croissance de 3,3% en 2014 contre une prévision de 3,6% faite en avril denier et de 3,8% en 2015 contre une prédiction de 3,9 % alors que le PIB mondial était de 3% en 2013.

Rappelons que le chef de la mission du FMI en Algérie, Zeine Zeidane, s’est déjà prononcé lors de sa rencontre avec les médias, mercredi dernier à Alger, sur la situation économique et financière de l’Algérie. Il avait estimé que le contexte économique et financier est favorable tout en mettant l’accent sur l’importance d’une plus grande maîtrise du déficit budgétaire.

Samira Bourbia