Selon un bilan du ministère du Commerce, 856 marchés informels éradiqués au 30 juin 2014

Selon un bilan du ministère du Commerce,  856 marchés informels éradiqués au 30 juin 2014

L’évaluation des opérations de lutte contre le commerce informel fait état de l’éradication de 856 marchés sur un total de 1.368 existants à travers le territoire national, selon un bilan établi au 1er semestre 2014 par les services du ministère du Commerce.

L’Algérie semble être déterminée à éradiquer le phénomène des marchés informels qui continue de supplanter l’économie formelle et rendre l’activité commerciale incontrôlable avec toutes les répercussions qui en résultent sur la santé des consommateurs.

C’est dans ce sens que les pouvoirs publics ont procédé à la fermeture au 30 juin dernier de 856 marchés sur un total de 1368 marchés existants à travers le territoire national, à en croire un communiqué du ministère du Commerce qui précise en outre que 512 espaces informels sont en cours d’éradication.

Selon la même source, le suivi permanent des opérations d’éradication des espaces informels a permis l’éradication de 41 267 intervenants exerçants dans ce type d’espace commercial et la réinsertion dans la sphère légale de pas moins de 18 299 intervenants.

A l’effet de palier à cette situation, « un programme de réalisation de nouveaux espaces commerciaux a été mis en place par le ministère du Commerce, qui porte sur la réalisation de 08 marchés de gros de fruits et légumes et pas moins de 291 marchés couverts ». A cela s’ajoute, la réhabilitation des équipements d’un bon nombre de marchés de gros de fruits et légumes. 22 marchés ont déjà fait l’objet de ces opérations, tandis que 5 autres sont en cours de réhabilitation.

« Une seconde opération de réhabilitation des marchés de gros sera lancée dans les prochains jours après l’achèvement de l’audit national en cours », a conclu le communiqué.

En 2012, une enveloppe de 14 milliards de DA, dont 10 milliards engagés par le ministère du Commerce avait été mobilisée pour la résorption de ce phénomène à travers la mise en place d’espaces commerciaux réglementés au niveau local.

Néanmoins, il est opportun de signaler qu’en raison du retard qu’accuse la construction des nouveaux espaces commerciaux, des marchés informels ont réapparu dans plusieurs villes du pays, au grand dam des commerçants réguliers.

H.M