La magnitude des secousses a oscillé de 1 à presque 4 degrés sur l’échelle de Richter, selon la même source qui précise que le nombre de secousses constatées relève de l’activité sismique continue qui caractérise certaines régions du Nord.
Les secousses telluriques font bouger notre pays plus souvent que l’on ne croit puisque selon, le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), une soixantaine de secousses telluriques ont été enregistrées depuis le début du mois de décembre dans certaines régions du nord du pays, précisant que la moyenne nationale mensuelle des secousses varie dans notre pays entre 60 et 80 secousses.
La magnitude des secousses a oscillé de 1 à presque 4 degrés sur l’échelle de Richter, selon la même source qui précise que le nombre de secousses constatées relève de l’activité sismique continue qui caractérise certaines régions du Nord.
«Il s’agit de secousses à faibles magnitudes répétées sur l’ensemble de la région nord du pays. C’est une sismicité modérée, du moment que la magnitude de ces tremblements de terre ne dépasse pas les 5 degrés sur l’échelle ouverte de Richter», a expliqué à l’APS, le chef du département études et surveillances sismiques au CRAAG, Hamou Djellit.
Le responsable a qualifié ce mouvement d’une activité sismique «tout à fait normale». Il faut dire que le nord de l’Algérie étant sismique est tout le temps en mouvement, mais la majorité des secousses qui le frappent ne sont dans la plupart du temps pas ressenties.
Il est utile de savoir que plusieurs indicateurs peuvent nuancer à la sensation d’une secousse tellurique qui parfois malgré sa forte intensité n’est pourtant pas ressentie «même si on peut dire qu’à partir de 3,5, tout le monde ressent la secousse.
En dessous, cela dépend si elle a lieu en plein jour ou durant la nuit, de la profondeur, de sa direction, de son sens… La nature du sol compte également beaucoup, selon qu’il soit rocheux, sableux ou argileux». Tout au long de cette année, les tremblements de terre ont été nombreux.
Bien avant le séisme de M’sila, qui a eu lieu le 14 mai dernier, suivie de plusieurs secousses durant plusieurs semaines après, le nord de l’Algérie a connu beaucoup de mouvement sismique, le 5 mars, une secousse tellurique de magnitude 3 sur l’échelle de Richter a été enregistrée à 11 km de Kherrata, une autre de 2,7 de magnitude à 7 km de Jijel, le lendemain soit le 6 mars.
Le 27 février, deux autres à Boumerdès , une de 2,8 de magnitude, puis une deuxième de 2,4. En ce même mois de février, la Mitidja a été elle aussi plusieurs fois secouée, telle la secousse de 2,6 de magnitude enregistrée à Blida.
Selon le classement des zones du pays par activités sismiques, le littoral est la région où le risque sismique est le «plus élevé», suivi par la région des Hauts-Plateaux, puis le Sahara dans lequel l’activité sismique devient «nulle». Ce classement relève que l’Algérie, dans sa globalité, reste une zone à activité sismique modérée, comparativement à certains pays de l’Asie ou d’Amérique.
Chose qui ne peut que rassurer les Algériens qui paniquent devant un séisme même de faible magnitude. Il faut dire que selon, des responsables du centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique, malgré que «l’Algérie soit une zone constamment en mouvement, nous sommes encore loin de la faille qui a fait trembler Haïti et le Chili».
Par ailleurs et selon les spécialistes, l’Algérie est pratiquement à l’abri d’une grosse secousse, puisqu’elle est située entre les plaques eurasiatique et africaine où se produisent justement très nombreuses petites secousses empêchant les grosses secousses de se produire.
M’sila de nouveau secouée Plus de peur que de mal
Une autre secousse tellurique de 3,5 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée hier à 5h30 du matin dans la wilaya de M’sila après plusieurs mois -qui ont suivi le violent séisme du 14 mai dernier dans les zones de Ben Ilmène et de Ounnougha, au nord de la région, provoquant 3 décès et des dégâts matériels.
Les habitants de la région, malgré, la faiblesse de la secousse, -ressentie seulement par les gens réveillés à cette heure de la matinée en ce week-end- et l’absence de tout dégât matériel, ni humain, ont vécu des moment de panique. Plusieurs familles, notamment celles résidant dans des immeubles, aux étages supérieurs, en particulier, apeurés, ont quitté leurs appartements « sans que l’on puisse néanmoins parler de mouvement de panique ou de cas de choc », indique-t-on.
Depuis les premières heures de la journée d’hier, ce tremblement de terre constitue le principal sujet de discussion s dans cette région déjà touchée par une violente secousse qui avait affecté la région le 14 mai dernier, De nombreux habitants du chef-lieu, ont spontanément, comme par réflexe, contacté leurs proches ou amis résidant dans cette région septentrionale pour se renseigner, craignant une réedition du drame.
Chafika kahlal