Selon des parents qui se sont rapprochés de la rédaction centrale de Liberté, les vaccins, inclus dans le calendrier de vaccination, à inoculer aux bébés âgés de deux mois notamment (prévention contre la diphtérie, tétanos et coqueluche, ainsi que l’hépatite B et le pneumocoque, vaccin polio oral), sont indisponibles dans plusieurs PMI de la capitale depuis plusieurs semaines. Pour ne pas trop différer la vaccination du nourrisson, des parents ont décidé de recourir aux prestations de pédiatres exerçant à titre privé. Et là, ils ont été surpris d’apprendre que l’enfant sera vacciné à 8 000 DA alors que le prix ne dépassait pas 1 000 DA usuellement. Craignant pour la santé de son garçon, un père nous a dit qu’il a payé la somme exigée même si elle lui a paru exorbitante. Il a relevé le manque de la vitamine D dans les pharmacies et aussi les polycliniques publiques.
Contacté pour avoir la version du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Slim Belkassem, directeur de la communication, a assuré que ledit vaccin est disponible en quantités suffisantes à l’Institut Pasteur Algérie. Les structures sanitaires de proximité sont livrées à la demande. Pour lui, aucune raison ne justifie la tension, à part une mauvaise gestion des établissements où le vaccin manque.