Selon l’Organisation internationale du travail 21 millions de personnes victimes du travail forcé

Selon l’Organisation internationale du travail 21 millions de personnes victimes du travail forcé

L’Organisation internationale du travail (OIT) vient d’annoncer que pas moins de 21 millions de personnes à travers le monde sont dans une situation de travail forcé.

Il s’agit plus précisément de personnes nées en esclavage ou victimes de trafic de personnes ou encore des individus réduits à l’état de servitude pour rembourser des dettes.

’’Le travail forcé comprend les travailleurs domestiques trompés sur la réalité de leurs conditions de travail, ainsi que des travailleurs des briqueteries, pris dans le cercle vicieux de l’endettement, les enfants victimes de la traite et contraints de mendier’’, constate l’organisation. Elle ajoute que les victimes ’’travaillent souvent sur des sites qui ne sont pas accessibles au public, sur des bateaux de pêche et des chantiers de construction, dans l’agriculture commerciale ou dans des usines’’.

L’organisation informe, en outre, que dans certains pays ’’des conditions d’esclavage continuent à se transmettre à la naissance pour des personnes qui ont l’obligation de travailler pour leur patron sans aucun salaire’’.

Il y a lieu de signaler que le travail forcé imposé par l’Etat représente, selon les chiffres de l’OIT, 10% des 21 millions de personnes recensées.  Selon la même organisation, les mesures prises par un certain nombre de pays pour faire face à ce phénomène restent toujours insuffisantes.

Les informations rendues publiques par l’OIT devraient être livrées dans le détail lors de la réunion d’experts relative au travail forcé qui devra se tenir du 11 au 15 février en cours à Genève. Elle réunira des représentants de gouvernements, des travailleurs et des employeurs.

A.B