Le ministre des affaires religieuses, Bouabdallah Ghoulamallah a indiqué ce dimanche que l’Algérie a pris toutes les mesures nécessaires pour lutter contre les divers courants religieux étrangers à la société algérienne et qui visent à semer la discorde parmi le peuple.
Il a, à ce propos, cité le salafisme confiant que des mesures disciplinaires ont été même prononcées à l’encontre de certaines imams sans en préciser leur nombre ni les régions. Pour lui, les mosquées algériennes sont épargnées aujourd’hui de tous prêches des salafistes. Le ministre s’exprimait en marge d’une visite dans la wilaya de Tizi Ouzou pour participer aux travaux d’un colloque national intitulé “la religion musulmane, valeurs, unité et résistance”.
Interrogé sur l’existence illégale de mosquées et de salles de prière, le ministre a rappelé que cela relève de la sécurité nationale tout en affirmant que les services compétents ont été informés. Il a reconnu que ces salles de prière sont ouvertes généralement dans des cités universitaires et elles attirent des salafistes qui viennent prêcher leur discours en vue de rallier les jeunes étudiants à leur cause. Auparavant, Bouabdallah Ghoulamallah a, dans un discours prononcé à la clôture des travaux dudit colloque, déclaré que “de toutes les régions du pays, la Kabylie résiste à tous les courants religieux étrangers à la société algérienne dont le salafisme”.
A la question de la pratique du culte non musulman en Algérie, le ministre a indiqué que grâce à la nouvelle loi régissant les autres cultes, aucune activité illégale des églises n’est tolérée tout en rappelant que les autres communautés religieuses vivant en Algérie ont été appelées à s’organiser pour pouvoir pratiquer leur religion en toute légalité.
Nadine