Réorganisation du secteur public marchand, dépénalisation de l’acte de gestion, partenariat avec les étrangers et la formation. Autant de thèmes abordés ce matin par le ministre de l’Industrie et des Mines sur les ondes de la radio nationale.
Abdesselam Bouchouareb est revenu sur la réorganisation du secteur public marchand qui devra faire ses preuves. Selon lui, les entreprises étatiques n’ont pas aujourd’hui la capacité d’être performantes. « Seules 10% d’entre elles arrivent à réaliser ou à dépasser les 2 milliards de dinars de chiffres d’affaires », de plus, a-t-il ajouté, elles n’investissent pas dans la formation en entreprises. 9% seulement du budget destiné à la formation a été consommé en quatre ans. Ce qui est dérisoire pour lui.
Par ailleurs, le ministre de l’Industrie a quelque part reconnu que l’actuel code des marchés publics est trop rigide, même si, dit-il « c’est ce qu’on fait de mieux, notamment en matière de transparence et d’évitement de pratiques de corruption ».
A propos de la dépénalisation de l’acte de gestion, l’hôte de la radio a indiqué que le problème a déjà été abordé il y a un mois en conseil du gouvernement lequel est à la recherche des mesures à mettre en place pour enlever cette épée de Damoclès de sur la tête des cadres gestionnaires.
Enfin et concernant toujours les cadres gestionnaires, le ministre a indiqué que leur rémunération sera revue à la hausse et emprunte de variabilité en fonction des contrats de performance qui vont être prochainement signés.
Faouzia Ababsa