Les médias français affichent une attention particulière au rendez-vous électoral du 17 avril en Algérie. En effet, le journal français « Le Figaro » a traité dans son édition d’avant-hier, les développements associés à l’élection présidentielle de 2014, et s’est arrêté au « suspense» créé par le président Bouteflika, qui n’a pas encore annoncé sa position officielle vis-à-vis de cette élection et s’il se portera candidat ou pas. Cela constitue un signe distinctif qui peut faire la différence à la prochaine élection.
Le journal, «Le Figaro» a ajouté que malgré l’état de santé du président Bouteflika et le fait qu’il n’a pas encore annoncé sa candidature pour un nouveau mandat jusqu’à maintenant, il représente une réelle « distinction » à la prochaine élection présidentielle, quelle que soit sa décision : se porter candidat ou se retirer de la vie politique. Bien que le nombre des candidats effectifs et potentiels dans la période à venir reste difficile de comprendre, Bouteflika dans chaque équation électorale reste le meilleur candidat.
Bien avant que le journal ne confirme que c’est l’homme le plus apte à répondre à la phase suivante en Algérie, Le Figaro fait remarquer que les partisans du président n’ont jamais eu le moindre doute quant à sa candidature à un quatrième mandat présidentiel, en notant que les cercles politiques, les plus compétents, sont convaincus « qu’il serait candidat et il gagnera », et ont estimé que les partis politiques sont au courant de cette réalité.
De ce fait, certains noms ont hésité à annoncer leurs candidatures afin de ne pas jouer le rôle du candidat « interface », notant en même temps que certains partis n’ont pas tardé à remettre en question l’intégrité des élections qui n’ont pas encore eu lieu, pour justifier les résultats qu’ils vont obtenir, en refusant de reconnaître Bouteflika en tant que candidat très fort malgré l’opposition aux idées et aux politiques.
Touffik
