11.000 transactions uniquement sont enregistrées par les services bancaires. Dans ces 11.000 transactions, 25% sont relatives au retrait. Aujourd’hui on compte uniquement 1 million de cartes mises à la disposition des consommateurs, alors que l’on avait annoncé en 2004, l’émission de 4 millions pour l’année 2006.
Ce constat d’échec, est fait par le directeur de la régulation et de la monétique qui était l’invité de la radio nationale ce matin. Mouatassem Boudiaf, c’est de lui qu’il s’agit, a indiqué que parmi les raisons de l’échec au paiement par carte, il y a le manque d’information et de communication, la frilosité de certains commerçants, mais aussi l’absence en nombre suffisant des terminaux de paiement électronique (TPE). En 2006, « on en comptait une centaine, contre 2.790 en 2015, dont uniquement 193 génèrent les transactions. »
Il y a également la crainte de la traçabilité de la transaction qui peut attirer pour certains usagers l’attention des services fiscaux. Même si l’invité de la radio estime que cette peur des impôts existe chez ceux qui paient le forfait.
Créée en juin 2014, mais opérationnelle depuis janvier de l’année en cours, l’autorité de régulation se fixe pour objectif, selon son directeur général, d’engager une campagne d’information à l’endroit des usagers, dont les grands facturiers, non sans les rassurer sur la sécurité des transactions, dès lors qu’en la matière, ce sont les dernières technologies qui sont de mise. Aussi, toujours selon le directeur de la régulation et de la monétique, 2015 sera l’année du début de généralisation de la carte bancaire et le paiement par internet que les clients se sont appropriés et habitués.
Faouzia Ababsa
