Tous les membres de l’équipage du navire algérien « MV Blida » sont sains et saufs, a-t-on appris hier, auprès du directeur général de l’armateur du navire, l’International Bulk Carriers (IBC), M. Nacereddine Mansouri.
« La société CTI, qui a affrété le navire, a pu joindre le commandant du vraquier, qui a confirmé que ce dernier a été bel et bien victime d’un acte de piraterie », assurant que tous les membres de l’équipage sont « sains et saufs », a déclaré M. Mansouri à l’APS. Il a ajouté que ces informations ont été communiquées à la cellule de suivi du ministère des Affaires étrangères.
Le vraquier battant pavillon algérien a été victime samedi d’un acte de piraterie en haute mer, alors qu’il se dirigeait vers le port de Mombasa (Kenya). Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 sont de nationalité algérienne, alors que le capitaine du navire ainsi que 5 membres d’équipage sont de nationalité ukrainienne. Les 4 autres membres sont de nationalité philippine (2), jordanienne (1) et indonésienne (1).
Un communiqué du ministère ukrainien des Affaires étrangères rendu public hier, a confirmé que l’opérateur du navire a réussi à contacter, pour la première fois, le capitaine ukrainien du bateau qui a assuré que tous les marins étaient « sains et saufs ».
« Le capitaine du vraquier MV Blida a indiqué à son opérateur grec Sekur Holding Inc. qu’aucun membre d’équipage n’avait été blessé lors de l’attaque des pirates et que l’état de santé des marins était satisfaisant », a assuré le communiqué du MAE ukrainien.
De son côté, le ministre des Transports, M. Amar Tou avait indiqué à l’APS que les autorités peuvent connaître la position du navire à tout moment, car, a-t-il expliqué, « nous avons au niveau du ministère le système COSS (un dispositif de veille pour la sûreté et la sécurité des navires) qui nous permet de localiser le bateau ». « Nous pouvons même grâce à ce système obtenir toutes les informations sur le navire et son inscription parce qu’il est enregistré à travers le monde. Nous pouvons le faire parce que les pirates n’ont pas encore coupé le système de communication qui est à bord du navire », a-t-il souligné.
