Selon le dernier rapport de l’union internationale des télécommunications,L’Algérie a progressé dans les TIC

Selon le dernier rapport de l’union internationale des télécommunications,L’Algérie a progressé dans les TIC

En Algérie, il y a une amélioration et une abondante disponibilité de diverses sortes d’équipements de télécommunications

Ce rapport est établi sur la base de l’indice de développement des TIC, IDI, qui combine 11 indicateurs comparatifs.

Incroyable mais vrai! D’après le dernier rapport de l’union internationale des télécommunications (UIT) sur la connectivité du Monde arabe, l’Algérie fait partie des sept pays de la région arabe ayant progressé dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).

C’est vrai qu’en Algérie, il y a une amélioration et une abondante disponibilité de diverses sortes d’équipements de télécommunications. Certes, c’est un progrès en matière d’utilisation des TIC, soit le mobile téléphonique ou l’outil informatique, etc.

Toutefois, cela reste uniquement sur le plan de la consommation et non pas en termes de développement ou de conception de cette technologie localement. Ainsi, l’Algérie demeure, par excellence, un marché pour les divers outils de télécommunication importés. Rendu public lors du sommet «Connecter les Etats arabes», tenu du 5 au 7 de ce mois au Qatar, ce rapport est établi sur la base de l’indice de développement des TIC, IDI, qui combine 11 indicateurs comparatifs à l’évolution des TIC dans 152 pays du monde.

Ce sommet organisé par l’institution spécialisée des Nations unies pour les TIC, à savoir l’UIT, en collaboration avec la Ligue des Etats arabes, a rassemblé les principaux acteurs mondiaux et régionaux du secteur des technologies de l’information et de la communication ayant des intérêts communs en vue de réhabiliter le rôle de ce secteur et concevoir une approche unifiée à même de développer le secteur des TIC dans les pays arabes. Néanmoins, le rapport fait ressortir que sur les 16 pays arabes, cinq ont perdu du terrain entre 2008 et 2010 et ont reculé au classement mondial, quatre pays ont conservé leur position et sept, à savoir l’Algérie, l’Arabie Saoudite, les Comores, l’Egypte, le Maroc, Oman et le Qatar, ont progressé.

De même que le secrétaire général de l’UIT, Dr Hamadoun Touré, a relevé que le taux de pénétration des services mobiles actifs, notamment la large bande et la 3e Génération, dans la région du Monde arabe avoisine les 13%, et demeure inférieure à la moyenne mondiale qui est actuellement de 17%. Ainsi, ce sommet est une opportunité pour contribuer à mobiliser les ressources humaines, financières et techniques nécessaires pour soutenir la croissance des TIC dans cette région.

«Le moment est venu aujourd’hui de passer à l’étape suivante et de faire en sorte que tous, quel que soit le lieu où ils vivent et quelle que soit leur situation, aient accès de la large bande», a souligné M.Touré. Précisant qu’au XXIe siècle, «les réseaux de large bande doivent être considérés comme faisant partie des infrastructures de base, au même titre que les routes, les chemins de fer et les réseaux d’alimentation en eau et en électricité». Et d’ajouter que «la large bande, qui agit comme un puissant catalyseur du développement socio-économique, contribuera à accélérer les progrès sur la voie de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, lesquels doivent être atteints dans un délai de trois ans à peine». Pour sa part, l’Organisation arabe des technologies de l’information et de la communication (Aicto) a proposé la réalisation de plusieurs projets, liés notamment au lancement d’une initiative régionale sur la cybersécurité visant à promouvoir les transactions électroniques sans risque et sécurisées et la mise en oeuvre d’un projet de radiodiffusion numérique. Ces projets ont également trait à la mise en place de centres de cyberaccessibilité pour dispenser un enseignement et assurer une formation ainsi qu’une reconversion concernant l’utilisation des sites Web en arabe, en partenariat avec le consortium W3C, et l’élaboration d’un cadre juridique commun relatif à la cyberaccessibilité dans la région des Etats arabes. A la clôture de ce sommet, le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications a indiqué que «le Monde arabe est devenu un pôle technologique de premier plan et l’un des moteurs du secteur mondial des TIC».